Un an après l'auto-proclamation par le Polisario d’une «république», un document du Département d’Etat américain a indiqué que les camps de Tindouf abritaient des «réfugiés» issus de régions extérieures du Sahara occidental. Selon la même source, l’Algérie a utilisé le Polisario contre la Mauritanie et pour en découdre avec le Maroc.
En 1978, l’Algérie a proposé la création d’un «Etat sahraoui» sur le territoire d’Oued Ed-Dahab, contrôlé par la Mauritanie, pour laisser au Maroc la souveraineté sur Es-Sakia El Hamra. Selon des documents américains déclassifiés, cette option a été rejetée par Rabat.
En 1981, le roi Hassan II se rend dans la capitale kényane, Nairobi, pour prendre part au sommet de l'OUA et déclarer que le Maroc accepte l’option d’un référendum d’autodétermination au Sahara. Le 12 novembre 1984, l'organisation continentale acceptera la «RASD» comme membre, contraignant le Maroc à claquer la porte et s’opposer à tout rôle africain dans le règlement de ce conflit.
Pour cet épisode de la série Nomad, nous partons à la découverte de la sebkha d’Imlili, un site unique en son genre et qui recèle toujours autant de mystères. Découverte.
Sous la pression de l’Afrique du Sud, le sommet des BRICS a plaidé «pour une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question de Sahara occidental» et «en application des mandats de la MINURSO». La réunion s’est clôturée par l’adhésion d’alliés du Maroc au sein de l'organisation internationale, notamment l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Egypte et