Le débarquement d’activistes marocains dans des îles occupées par l’Espagne, inquiètent de plus en plus les autorités de Madrid. Pour freiner cette vague, le gouvernement espagnol a fait appel à Rabat en vue de protéger ces rochers des visites des nationalistes marocains.
Les îlots occupés par l’Espagne, situés au large du Maroc, sont devenus depuis quelques jours la nouvelle cible des immigrants clandestins. Faciles d’accès, ces presqu’îles sont «indéfendables» par le gouvernement espagnol. C’est ce que soutient le journaliste espagnol Ignacio Cembrero dans une analyse publiée, dimanche, sur le site d’El Pais.
Les "plazas de soberanía" ("lieux de souveraineté"), ou présides sont les territoires sous souveraineté espagnole, situés sur les côtes marocaines ou dans la Méditerranée. Il s’agit des deux villes autonomes, Sebta et Melilla, ainsi que de cinq îles ou presqu’îles. Parmi ces territoires, les îles Zaffarines ou Jaafarines (Islas Chafarinas en espagnol) situées à l’est de Nador au large de la bourgade marocaine de Ras El Ma (Cap de l'Eau), ont été rattachées au Maroc par le
Les Nations Unies ont fixé la date du 13 mai 2009, comme échéance, pour les pays disposant d'une façade maritime ou d'une plateau continental, d'étendre leurs zones économiques exclusives (ZEE) qui ne dépasse pas généralement de 200 miles (370,4 km), a rapporté le quotidien des Canaries, « El Día ».