Si les institutions souveraines non élues comme la police et l’armée ont toujours la cote, 70% des Marocains ne font confiance ni aux partis politiques ni au Parlement, selon l’Indice de confiance de l’Institut marocain d’analyse des politiques.
En l’espace d’un an, le Maroc a perdu six places dans l’Indice de perception de la corruption (IPC). Transparency le classe au 86e rang sur 179 pays dans la «zone de corruption chronique».
Le conflit d’intérêt au Maroc est devenu en politique une marotte avec très peu d'action pour le contrer. Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal a rappelé la proposition de son parti dans ce sens.
L’INPPLC compte se pencher sur les nouvelles formes de corruption engendrées par la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus. Pour son président, Mohammed Bachir Rachdi, la pandémie Covid-19 «présente des risques d’amplification de la corruption sous ses formes connues, et d’en générer de nouvelles».
Alors que certains députés ont dénoncé, cette semaine, le blocage d’un texte évoquant l'incrimination de l'enrichissement illicite au Maroc, le président de l'Association marocaine pour la protection des biens publics regrette l’absence de volonté politique. Mohamed El Ghalloussi pointe du doigt la responsabilité du gouvernement et du «lobby de la corruption».