Sur le dossier des enseignants-stagiaires, le gouvernement semble avoir fait machine arrière. Le round de dialogue tenu hier après-midi s’est conclu sur un engagement du cabinet Benkirane à embaucher les 10 mille stagiaires en septembre 2016 et non plus en deux phases comme cela avait été proposé auparavant. La question de l'avenir des deux décrets ministériels n’est pas encore réglée.
Malgré le temps qui passe, la discrimination à l’embauche pour les citoyens d’origine maghrébine en France reste d’actualité. Une étude de l’Insee fraichement publiée présente un état des lieux, peu encourageant. L’ampleur de la discrimination serait tel que même la compétence du candidat d’origine maghrébine ne saurait pas toujours jouer en sa faveur en face d’un
Yabiladi a traité dans divers articles la discrimination à l’embauche que subissent les femmes portant le voile dans les entreprises marocaines. (cf article) Aujourd’hui, l’Economiste parle d’une autre forme de discrimination, beaucoup plus taboue : la discrimination ethnique pratiquée par certains patrons préférant recruter des Marocains fassis ou berbères plutôt que des Marocains 3roubis.
C'est scandaleux tout simplement! En pleine crise étudiante, un communiqué de la La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) qui est passé inaperçu chez la majorité des médias, met à nu une situation inhumaine dont souffre une grande partie de Québécois appartenant à des groupes ethniques.
Les discriminations à l'embauche subies par les Français d’origine étrangère sont plus sévères encore pour les cadres. Alors que certaines entreprises manifestent refuse, consciemment ou non de recruter des candidats maghrébins, d’autres affichent leur volonté de lutter contre ces ségrégations.
La discrimination à l’embauche existe toujours en France et pas seulement dans l’administration mais aussi dans les secteurs où on s’attend le moins à la déceler. Les résultats d’une étude publiée le mardi dernier montrent que les candidats à des postes de serveurs en Ile-de-France ont moins de chances d’obtenir un entretien d’embauche s’ils ont – seulement – un nom à consonance marocaine et s’ils viennent d’une commune défavorisée, apprend-t-on du site