Deux mois après le suicide de l’adolescente de 16 ans, Amina Filali, une nouvelle affaire, celle de Safae, jeune tangéroise de 14 ans contrainte d’épouser son violeur en janvier 2011, vient d’être portée sur le devant de la scène juridico-médiatique marocaine. Ce nouveau drame ravive la controverse très animée autour de l’article 475 du Code pénal marocain qui exempt les violeurs de charges
Marche arrière, revirement sous la pression ou un simple repli stratégique en attendant que l’orage passe ? La nouvelle position de Bassima Hakkaoui sur le viol des mineures suscite de nombreuses interrogations.
Ce geste chirurgical permettant de retrouver une virginité perdue est de plus en plus pratiquée au Maroc et chez les voisins maghrébins. Véritable secret de polichinelle, l’hyménoplastie suscite les passions, en atteste les témoignages recueillis à ce propos ainsi que les silences gênés et les tons secs des praticiens que nous avons joints. Néanmoins, deux gynécologues marocains ont accepté de nous parler
Au Maroc, le triste scénario des mineures violées ne s’est pas encore achevé. Suite à l’affaire Amina Filali qui a ému le Maroc mais aussi la société civile internationale, une autre adolescente vient de se suicider. Motif : elle ne supportait plus «la honte» causée par son violeur et pour ne pas avoir à l’épouser, sous la pression de sa famille.
Le suicide de la mineure Amina Filali ne cesse de prendre de l’ampleur tant aux niveaux national qu’international. Après que le Parlement européen s’est saisi, mardi, de cette affaire, voilà que le groupe de l’USFP, opposition, (Union des forces socialistes populaire) à la Chambre des représentants décide, le même jour, de constituer une commission d’enquête formée, essentiellement, par ses propres
Après le drame vécu par Amina Filali contrainte d’épouser son violeur (cf article), Yabiladi a interrogé une juriste pour décrypter les textes juridiques. Au delà du cas du viol et du mariage forcé de mineur, nous avons voulu savoir si le code pénal marocain évoquait clairement la pédophilie et s’il punissait sévèrement les pédophiles. Décryptage avec Michèle Zirari-Devif.
Entre crimes contre l’humanité commis par le régime baathiste en Syrie et assassinat d’écoliers juifs en France, l’actualité au Maroc peut sembler anodine vu de l’extérieur. Les Marocains savent, eux, qu’il n’en est rien. Une économie menacée par la sécheresse – au pays de «gouverner, c’est pleuvoir» (formule du Maréchal Lyautey), chacun sait ce que cela signifie – et