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Breve

Murcie : Mimoune, un contremaître soupçonné de viol sur des ouvrières agricoles marocaines

Publié
Photo d'illustration / Ph. Amine Zita
Temps de lecture: 1'

Contremaître d’une ferme à Murcie, un ressortissant marocain résidant en Espagne est soupçonné par la police d’avoir violé «jusqu’à 20 fois» les ouvrières marocaines ayant travaillé dans les champs agricoles de la propriété.

Les faits ont été révélés avec une série de violations rattachées à l’emploi, reprochées à l’homme appelé Mimoune Z, 58 ans. Samedi, la Garde civile a procédé à son arrestation en tant qu’auteur présumé d’une vingtaine de crimes «d’agression sexuelle, d’abus sexuel, de harcèlement sexuel et de violation des droits des travailleurs étrangers».

Selon des informations obtenues par El Español, les ouvrières ont travaillé avec une rémunération journalière de 13 euros, qui reste en-deçà des normes légales. Elles auraient également été privées de cotisations et de paiements sur leurs heures supplémentaires. Elles auraient par ailleurs subi des viols et des abus sexuels à répétition, sous la menace de perdre leur emploi ou encore d’être dénoncées à la police pour être expulsées, faute de titre de séjour valide.

Les ouvrières concernées auraient été dans la contrainte d’endurer ces traitements, afin de pouvoir envoyer de l’argent à leurs enfants et à leurs proches au Maroc. Le média espagnol indique que les viols seraient documentés par le biais de vidéos, de notes vocales sur Whatsapp et de messages où Mimoune aurait exigé des faveurs sexuelles. Fin août, les victimes présumées ont décidé de dénoncer les faits, en saisissant deux syndicalistes de la région.

Alors que l’entourage du suspect tend à défendre ce dernier, la police estime que «tout indique que Mimoune aurait utilisé sa longue expérience dans le secteur agricole [en Espagne, ndlr] pour recruter des compatriotes et organiser une chaîne de travailleuses ‘low-cost’».

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