Cinq ans après l’accord de Skhirat, Bouznika accueille le dialogue interlibyen

Le dialogue interlibyen a débuté ce dimanche 6 septembre à Bouznika. A cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères a prononcé une allocution devant les représentants du Haut conseil d’État libyen (Ouest) et du Parlement de Tobrouk (Est).

«Les pourparlers libyens en cours pourraient être le début «d’accords en vue de mettre fin à la crise libyenne», a souhaité Nasser Bourita. Le chef de la diplomatie a loué le dialogue en cours, affirmant que «c’est une approche pratique pour restaurer la confiance et édifier des ententes». Le ministre a, par ailleurs, réitéré la position neutre du royaume à l’égard de la crise dans ce pays maghrébin, affirmant que «le Maroc n’a de proposition que celle que suggèrent les Libyens».

Ce round de dialogue au Maroc intervient dans un contexte de calme précaire, marqué par l’annonce d’un cessez-le-feu, le 20 août dernier. Une trêve qui a permis à l’ONU de lancer une nouvelle mobilisation. Sa représentante spéciale et cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, l’Américaine Stéphanie Williams s’est rendue, d’ailleurs au Maroc, en Egypte et en Tunisie.

Pour mémoire, Rabat a accueilli, fin juillet, le président du Haut Conseil d’État, Khaled Al Mechri et le président du Parlement libyen, Aguila Saleh.