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Grand Angle

Maroc : Quand le PJD fait taire ses détracteurs et séduit les leaders d’opinion

Au lendemain de la tenue du 6ème congrès du Parti Justice et Développement (PJD), ce week-end, et l’élection du nouveau Secrétaire général Abelillah Benkirane par les militants, en lieu et place de Saâd Eddine El Othmani (devenu président du Conseil national), la presse écrite nationale applaudit des deux mains la conduite et la gestion interne du parti.
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Exemplaire en matière de démocratie interne, de renouvellement de ses instances, de force de propositions dans le cadre de débats,…Tout y passe ! Comme si, certains leaders d’opinion découvraient, aujourd’hui, l’existence et le fonctionnement d’une formation politique qui ne cesse d’essuyer des coups de semonces par ces mêmes individus au nom de la démocratie, de la modernité ou encore du progrès.

Le ciel leur serait-il tombé sur la tête ? Comment peut-on clouer aux piloris des hommes et des femmes et leur retrouver des vertus par la suite ? Le passage du statut de personnes non fréquentables à celui de…modèles laisse pantois ? Sont-ils conscients et convaincus de leurs écrits ? Au rayon de l’idéologie, le PJD n’est-il pas le seul parti à proposer une vision de la société marocaine aussi conservatrice soit-elle ?

Alors que des partis dits de gauche, du centre ou de droite multiplient les discours dits modernes, le PJD, lui, agit en silence avec pragmatisme, rigueur et…modernisme. Au moment où la volonté du Chef de l’Etat repose sur une modification du paysage politique avec la création de blocs politiques – certains le réduisent à un face à face entre le camp des démocrates incarné aujourd'hui par Fouad Ali El Himma et celui des islamistes- le PJD, une fois encore, a un temps d’avance sur l’ensemble des partis. En effet, il est structuré et assez outillé pour répondre aux exigences politiques. Pas de guerre des chefs ni de clans !

Offrir comme vision politique un affrontement, soi disant idéologique, réduit à «moi je suis moderne et démocrate et pas toi» alors que les marocains ont d’autres attentes pour ne pas dire urgences. En atteste, le taux de participation aux élections législatives 2007, c’est limite en matière de respect envers les masses. Encore faut-il que cette catégorie de populations intéresse les donneurs d’ordres ou plutôt les donneurs de leçons. Pas si sûr !

Au vu des manœuvres orchestrées par Adil Douiri et consorts pour l’Istiqlal ou par Fouad Ali El Himma (Mouvement de tous les démocrates) pour séduire l’élite économique, on est en droit de s’interroger sur la considération accordée au «reste» du peuple. Artisans, commerçants, professions libérales, demandeurs emplois, agriculteurs, employés, ouvriers,…Pourquoi sont-ils ignorés ? Une population que le PJD prend en considération.

Sans forcément sans rendre compte, les principales forces politiques et les leaders d’opinions du pays sont en passe de reconnaître que le PJD est un parti (extra)ordinaire car il respecte les engagements pris, donne la parole à ses militants et applique le concept de renouvellement des instances. Acculé, lynché médiatiquement,…le PJD a réussi à se faire accepter par ses détracteurs. Belle exemple de démocratie et de dialogue…moderne ! Les autres n'ont plus qu'à suivre...

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