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Grand Angle

Maroc : Bassima Hakkaoui s'explique encore sur l'affaire Filali [Conférence]

Lors d’une table ronde organisée par le quotidien arabophone marocain Al Massae, l’affaire d’Amina Filali a suscité un débat qui s'annonçait houleux. La salle était archicomble. Des féministes, juristes, journalistes, sociologues, psychologues et professeurs universitaires se sont déplacés pour assister à cette rencontre tant attendue.

Publié
Photo: Houda Belabd.Haro sur le mariage des mineures...
Temps de lecture: 2'

Dire que l’affaire d’Amina Filali est encore au cœur de toutes les discussions serait un euphémisme. Preuve en est les centaines de personnes qui ont assisté à la table ronde organisée, hier, à Casablanca, par le quotidien Al Massae, premier à avoir médiatisé cette affaire. Ont assisté au débat qui a duré plus de deux heures, la ministre Bassima Hakkaoui, Najia Abib (présidente de l’association «ne touche pas à mes enfants), Khadija Riyadi (présidente de l’Association marocaine des droits de l’homme), Mustapha Bouhendi (islamologue), le député Mohammed Hammami (Larache), ainsi que les parents et la sœur d’Amina. Quant à Mustapha Fellaq, le violeur de la mineure marocaine qui s’est donné la mort n’a pas répondu à l’invitation. «Sa place est derrière les barreaux et non dans un hôtel 5 étoiles», s’insurge l’avocate et militante féministe Khadija Bouggany.

Pour la présidente de l’AMDH, les lois marocaines sont bel et bien archaïques. «Il est grand temps de changer tout texte de loi susceptible de porter atteinte à la vie ou à la dignité d’une personne. Amina n’est pas la première mais elle doit être la dernière victime à subir le malheur d’épouser son violeur», se révolte-t-elle.

Dnas le même sens, Najia Adib ne tolère aucunement l’existence de certains articles du code pénal qui encourageraient, selon ses mots « la pédophilie et le viol». La militante associative qui lutte depuis plusieurs années contre le viol des mineures entrevoit que la responsabilité de changer cette réalité incombe à toutes les composantes de la société, y compris les familles des victimes. En effet, lors de ses dix ans de militantisme, elle a découvert, à sa grande surprise, que beaucoup de parents de filles violées lui ont déjà demandé de ne plus leur rendre visite ni d’étendre leurs histoires sur les colonnes des journaux.

Pour le député parlementaire Mohammed Hammami, les mentalités des régions ultraconservatrices marocaines ne suivront pas le processus de changement pour lequel milite les féministes et autres composantes de l’Etat marocain. Quant à Zohra Belmaâlem, mère d’Amina, elle souhaite que justice soit faite pour emprisonner le violeur qui a mis fin à la vie de sa fille.

Bassima s’explique…

Sur la sellette depuis quelques semaines, Bassima Hakkaoui n’a pas lésiné sur les qualificatifs pour décrire la propagande de dénigrement dont elle a été l’objet. «Mensongère» et «futile» voire «hâtive», telle est l’avalanche d’accusations qui lui a été destinée, selon ses mots. Aussi, mentionne-t-elle que si les ministères qui lui ont précédé n’ont pas abrogés les articles incriminés dans l’affaire Filali, c’est que leur amendement n’est pas chose aisée, vu que le contexte culturel marocain nécessite la réflexion de toute la société marocaine mais surtout celle des féministes.

Interrogé sur la légitimité pour la musulmane d’épouser son violeur, l’islamologue Mustapha Bouhenda réfute cette possibilité nullement mentionnée dans les textes sacrés de l’Islam. De plus, il appelle toute la société marocaine a avoir une lecture moderne du Coran. Car, pour lui, l’Islam n’est pas contradictoire avec les normes de la société moderne. Autrement dit, même les traditions marocaines sont parfois amenées à changer.

Amina suicidée ou tuée
Auteur : parole de citoyen
Date : le 13 avril 2012 à 04h35
je ne comprends toujours pas pourquoi la thèse du meurtre a été écartée.
est ce qu'on a perdu la raison?
Auteur : ichiadmia
Date : le 27 mars 2012 à 05h14
En Islam, le violeur, on jette sur lui des pierres jusq a sa mort, la viloee est aquittee sans question sans rien du tout, elle n'a meme pas besoin de pruver qu'on la violee, juste denoncer
Nous, vu que les juges sont des "sandouks" (Jaime bien ce terme je me rappelel pas qui je copie ici mais je reconnais que le terme appartient a un yabiladien.e)et qu'il est possible qu'eux meme soient de violeurs potentiel ils se sont arranges pour s'aquitter et bien inventer cette stupidite de telle sorte si vous etes un sandoq de 70 ans et vous voulers une vierge de 12 vous n'avez qu'a la violer et et la vie continue.
Mme vous etes responsable, les ssociets ca se gouverne par des lois, pas par la morale. la tradition,... on est arrive a un moment ou on doit agir, chaq chose en son temp, le defunt Hassan 2, c'est ce qu;il a fait une democratie par etape, car comme ca se voit de nos jours on est pas tout a fait mur pour la democratie mais une bonne partie l'est.
comportement !!
Auteur : allaoui38
Date : le 27 mars 2012 à 02h26
tu n’hésite pas de parler de tuer , tu te décris comme un criminel et en même temps tu ne rate aucune opportunité pour donner des leçons de justices aux autres ....
Scandaleux!
Auteur : sadako
Date : le 26 mars 2012 à 18h01
Et les parents de la fille qui l'ont forcée à ce marier avec ce monstre on en parle pas? Eux aussi devraient être en prison!
Peine de Mort
Auteur : abdo447
Date : le 26 mars 2012 à 10h46
En tout cas moi , un membre de ma Famille se fasse Violer, je TUE le violeur, son père et sa mère .

J'attendrai pas la pseudo-justice marocaine.

Je ferai justice moi-même et tous les marocains victimes de viol devront faire pareil.
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