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Al Adl wal Ihsane nie «tout dialogue» avec les Etats-Unis

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Dans son dernier rapport sur l’exercice des libertés religieuses dans le monde, le Département d’Etat américain a évoqué un «dialogue» avec Al Adl wal Ihsane en tant que «minorité religieuse». Une affirmation que conteste la Jamaa par la voix de son responsable des relations internationales.

«Il n’y a pas de dialogue avec l'administration américaine», écrit Mohamed El Hamdaoui sur la page Facebook d’AWI. Et de préciser que son mouvement «n'a tenu aucune réunion secrète avec aucune partie, à l’intérieur du pays ou à l'étranger».

Par le passé des cadres d’AWI ont pourtant bien rencontré des représentants de l’ambassade américaine à Rabat. Wikileaks a révélé dans un câble, datant du 26 septembre 2009, une rencontre entre un cadre d’AWI, Hassan Bennajah, et le conseiller politique de la chancellerie américaine à Rabat. D’autres documents ont fait état par la suite de discussions avec le porte-parole de la Jamaa, Fathallah Arsalane.

La vague du Printemps arabe a permis de révéler au grand jour ces contacts discrets. En témoigne les échanges avec la n°4 de la diplomatie américaine au Maroc, Mme Watts, chargée des relations avec les organisations de la société civile, lors de sa visite au royaume en mars 2011. L’Institut Républicain, proche des Républicains, a également noué un dialogue avec l’ensemble des composantes du mouvement islamiste au Maroc, y compris Al Adl Wal Ihsane.

La question d’AWI revêt une importance capitale pour les Etats-Unis. Le centre de recherche Washington Institute for Near East Policy, proche du parti Républicain, a conseillé à l'administration américaine dans un rapport publié en septembre 2019 et consacré essentiellement à Al Adl wal Ihsane, d'encourager le dialogue entre le Palais et la Jamaa dans la perspective d’une participation dans le jeu politique.

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