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Grand Angle

Maroc : Les habitants d’un village berbère dénoncent l’abus d’une société de mine liée à la SNI

Ça s’enflamme en terre berbère. Dans un petit village tout près de Ouarzazate, la Société métallurgique d’Imider (SMI) exploite depuis 43 ans la mine d’argent, seule richesse de cette terre quasiment déserte, au détriment des habitants, selon ces derniers. Ils sont alors monté au créneau et réclament plus de considération de la part des exploitants de la mine.

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Temps de lecture: 3'

A 200 Km de Ouarzazate, dans le petit village d’Imider, les habitants sont en colère. Ils se révoltent contre l’exploitation d’une mine d’argent par la Société métallurgique d’Imider (SMI), une filiale du groupe Managem indirectement contrôlée par l’ONA. La SMI exploite ce gisement depuis 1969 et produit chaque année plus de 240 tonnes d'argent, rapporte AFP. Cette mine est l'une des plus grandes mines d'argent d'Afrique et ils veulent partager les bienfaits matériels. Les manifestations ont commencé depuis le mois d’août 2011. La population, toute catégorie confondue, organise des sit-in au sommet du mont Ablan, face à la mine, où se trouve le principal puits qui alimente depuis 2004 la mine en eau. «Nous avons fermé les vannes de ce puits pour protester contre notre misère. Regardez autour de vous : on vit à l'âge de pierre. Cela fait 7 mois qu'on est là avec nos enfants. On n'a pas d'hôpital, pas de routes, ni d'école pour nos enfants», déclare à l'AFP Moha Ouberka, l'un des habitants qui travaille à la mine. Selon Ahmed Sadqi, député de la région, les habitants ne profitent pas de cette mine. Dans toute la région, il n’y a aucun hôpital. Le plus proche est à Ouarzazate.

Multiples revendications

Les manifestants réclament que 75% des recrutements soient réservés aux habitants de la région, mais la société juge cette demande irréaliste. «Pour nous c’est impossible, indique à Yabiladi Youssef El Hajjam, l'un des directeurs du groupe Managem. Parce que cela va compromettre nos accords avec nos partenaires sociaux. D’après nos accords, nous  donnons la priorité aux enfants des ouvriers  qui travaillent dans la mine en termes de recrutement». Il précise que 40% des ouvriers de la SMI sont issus de villages voisins à Imider. «Nous leur avons proposé que 60% des recrutements d'ouvriers soient réservés aux gens de la région, mais ils ne veulent rien entendre», affirme M. El Hajjam. «Nos ouvriers sont allés les voir pour qu’ils revoient un peu leurs revendications afin de ne pas défavoriser leurs enfants, ils n’ont toujours rien voulu entendre… Franchement, leur niveau de demande est irréaliste», ajoute-t-il.

Les habitants se plaignent également de l'asséchement de la nappe phréatique à cause de l'utilisation massive de l'eau pour le traitement du minerai, notamment après le creusement en 2004 du puits que les villageois ont fermé. «Nous sommes de petits agriculteurs depuis la nuit des temps et on n'a plus d'eau alors que notre région était connue pour la richesse de sa nappe», s'indigne Moha Ouberka, l’un des habitants qui travaille à la mine de la SMI. A cela, M.El Hajjam répond qu’une étude d'impact a été réalisée et il n'y a pas de lien entre la nappe exploitée et le système d'irrigation.

En plus de tous ces soucis, les villageois se plaignent de la montée croissante de la pollution. «Notre petite ville est menacée par la pollution de cette mine qui ne nous sert plus à rien sinon à salir notre ville et altérer les poumons de nos enfants de cyanure et de mercure, produits chimiques utilisés dans le traitement de l'argent. Une nouvelle approche s’impose dans la gestion des mines du sud-est. Que ce soit à Bouâzar, Imini ou encore à Imider, l’on doit penser que l’environnement naturel, écologique et social ne supporterait plus ces fuites en avant. Une taxe s’avère nécessaire en faveur des démunis de cette région. Autrement, la situation sociale risque de s’envenimer», plaidait récemment un jeune manifestant dont les propos ont été rapportés par Libération.

Refus de coopérer 

Pour Managem, des efforts sont fournis. La société fait plutôt face au refus de coopérer des manifestants.  «Nous avons tenu plusieurs réunions avec les manifestants. Nous leur avons proposé de réaliser un forage pour l’eau potable, mais ils ont refusé», affirme M.El Hajjam, rappelant tous les efforts fournis par la société comme la construction des classes dans un lycée du village, ainsi que l’octroi par la SMI de transports pour des élèves.

Petits et vieux prennent part aux manifestations à l’image de cet enfant de 11 ans qui affirme d’être prêt à défendre sa terre natale jusqu’au bout.

Je suis d'accord " le Maghreb a un passé berbère "
Auteur : NAFA3
Date : le 24 septembre 2013 à 00h31
Complément de réponse à BENTO :

J'ai déjà cherché et je cherche encore avec une loupe s'il y a trace de tes ancêtres au Maghreb ... Du Rif Marocain aux plaines Tunisiennes je n'ai rien trouvé, les seules traces existantes sont celles des romains, des phéniciens et les Arabes ... Tes ancêtres ne nous ont laissé aucune chose à se mettre sous la dent (Ni dans la musique ni dans la littérature ni dans le mode de vie ni dans l'architecture ni dans la linguistique ni dans la civilisation ni, ni , ni ......),

Signé : Nafa3
Dernière modification le 24/09/2013 00:43
Je suis d'accord " le Maghreb a un passé berbère "
Auteur : NAFA3
Date : le 23 septembre 2013 à 23h52
Parfois ça fait mal au cœur d'être tolérant envers certains berbéristes !!!
Ya 7alouf al-Ghaba, l'Arabie a été le berceau de nombreux grands peuples sémites culturellement et linguistiquement assez proche, dont les Nabatéens qui sont les ancêtres des arabes et qui ont fondé une des merveilles du monde "PETRA en Jordanie" , il y a aussi les Akkadiens dont la langue sémite possède de nombreux point en commun avec l'Arabe actuel , qui sont partis du nord de l'Arabie pour reignier sur Babylone. D'autre civilisations ont laissé des monuments remarquables en Arabie centrale comme les Thamudéens qu' Aristote et Ptolémée appelait Thamudei. 
Alors, comment un ignorant Tafouhent qui appartient à un Ghachi qui n'a jamais écrit dans sa langue et "ulac" trace même pas une ancienne assiette cassée trouve l'audace de contrarier ces maîtres les glorieux chevaliers Arabes ???

Signé : Nafa3
Dernière modification le 24/09/2013 00:40
@nafa3
Auteur : Bento
Date : le 12 février 2013 à 13h37
Je ne comprends pas pourquoi des gens qui n'ont aucun respect pour les amazighs viennent écrire leur vomi, et si jamais on répond on nous traite de séparatiste de sioniste et de je ne sais quoi...

Les arabes ont pour origine l'Arabie, et à ma connaissance ils n'ont rien fait chez eux, ni monument, ni civilisation ni rien. les grandes civilisations ont fait chez eux des capitales splendides, on ne peut en dire autant des bédouins.

Le Maroc est berbère par son architecture, ses habits traditionnel, sa nourriture, musique traditionnel, les noms des lieux... et de nos jours même la science le confirme par la génétique, alors continuez à nier l'évidence, et surtout à chercher une histoire glorieuse des arabes pure souche que vous êtes.
Je suis d'accord " le Maghreb a un passé berbère " ...
Auteur : NAFA3
Date : le 11 février 2013 à 22h26
Si l'on veut s'arranger un passé glorieux, il faut que cela paraisse plausible et intellectuellement acceptable; Si l'on veut s'inventer un civilisation passée il faut trouver les ingrédients pour. Les mythes du genre Antinéa était Berbère, Ramses était Rifaine... peuvent à la limité amuser la galerie, mais en aucun cas être assimilés à l'Histoire.
Je suis d'accord " le Maghreb a un passé berbère " ...
Signé : Nafa3
Qui vous oblige à être arabe ? Qui vous oblige à être musulman ?
Auteur : NAFA3
Date : le 11 février 2013 à 22h13
Qui vous oblige à être arabe ?
Qui vous oblige à être musulmans ?
Personne n’a contraint les Berbères à ne plus utiliser les noms de leurs ancêtres. Ils l’ont fait délibérément. Puis, les Arabes musulmans n’ont causé aucun tort ou dommage à la culture ou aux langues berbères, car,elles étaient très faibles et sous-développées, donc inexistantes. Il n’ y avait ni œuvres scientifiques ou religieux écrits avec ces langues, ni étaient des langues d’État. La preuve est l’adoption des personnalités scientifiques et politiques berbères des langues de leurs conquérants, comme le Punique, le Romains, l’Arabe et récemment le Français la langue adorée des berbéristes comme toi à la place du berbère. Ensuite, Il n’y a jamais eu de colonialisme Arabe, car, s’il y avait eu ce colonialisme, les berbères l’auraient combattu pendant tous les siècles après la conquête musulmane. Les Historiens de la berbérie Ibn Khaldun, Ibn Hazm, Al-Idrissi n’ont pas parlé de ce combat. Ce qui est arrivé, c’est le contraire, c’est l’islamisation totale des berbères. Aucun des susdits historiens n’a dit le contraire . Les berbères qui ont combattu les Arabes, en majorité des Zénètes , ignoraient l’Islam. Puis, Koçeila en Algérie qui n’était pas Marocain, mais de la tribu d’Awravens, a combattu l’Armée de Okba, non pas pour la berbérie, mais, pour une vengeance personnelle contre l’officier Arabe. Puis il était au service des Byzantins. Car,il n’a jamais proclamé un état ou un royaume berbère. Les Zénètes ont cessé leur résistances non pas par défaite militaire, mais après qu’ils aient compris l’Islam et que les musulmans sont venus pour les libérer des byzantins européens, puis se sont totalement convertis à cette religion. Dans chaque village berbère on trouve une mosquée, et il existe beaucoup de berbères qui portent les noms de Okba ibnou Nafâa,exemple le berbériste Kabyle Nafâa Kirèche en France.
Signé : Nafa3
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