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Les Belgo-marocains rapatriés devront signer une reconnaissance de dette

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Photo d'illustration / DR.
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Toujours en attente de rapatriement, les Belgo-marocains devront signer une reconnaissance de dette auprès des autorités belges, si leur retour vers leur lieu de résidence s’effectue. Confirmée à la RTBF par le Service public fédéral (SPF) des Affaires étrangères, cette procédure s’est déjà appliquée à d’autres voyages dans le contexte de la pandémie du coronavirus.

En effet, plusieurs vols de rapatriement ont été organisés, depuis l’annonce de la crise sanitaire dans différents pays (Burundi, Equateur, Cambodge, Pérou…). «Lors des 35 vols précédents, les Belges qui embarquent sur ces vols affrétés signent une reconnaissance de dette pour le prix du voyage qui est fixé de manière tout à fait simple, juste et transparente», rapporte la RTBF, citant un communiqué du SPF. Ce prix est fixé sur la base du total de l’aller-retour, divisé par deux, puis par le nombre de sièges disponibles. Le résultat correspond au «prix du vol aller simple qui doit être remboursé par chaque bénéficiaire».

Porte-parole du SPF Affaires étrangères cité par la RTBF, Arnaud Gaspar estime qu’il s’agit ici d’«une procédure classique», où chaque passager «participe aux frais». «Les vols ont un coût. En général, la moitié du coût réel est prise en charge par le voyageur», explique-t-il. Son service rassure également que «pour une destination comme le Maroc, on ne va pas sur des sommes comme 1 000 euros, mais on tourne plutôt autour des 200 euros».

Mais cette procédure est d’ores et déjà contestée. En effet, nombre de binationaux bloqués se posent encore des questions sur le montant demandé et surtout sur leur capacité financière à le prendre en charge. Par ailleurs, la transparence renchérie par le SPF ne fait pas l’unanimité dans le rang des politiques. Conseiller communal (DéFI), Rachid Ben Salah fait part au média belge des craintes exprimées par les binationaux avec lesquels il dit être en contact.

«Les Belges bloqués au Maroc ont été sommés de signer une reconnaissance de dette auprès des autorités belges sans connaître le montant au préalable. Le coût du rapatriement doit être communiqué, car beaucoup craignent ce chèque en blanc», a-t-il déclaré.

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