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Marche contre l’urgence sanitaire : Le «prédicateur» Redouan Ben Abdessalam entendu par la police

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Le prédicateur Redouan Ben Abdessalam / DR.
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Suite à une plainte déposée à son encontre par des avocats, la police de Tétouan a interrogé, ce lundi, Redouan Ben Abdessalam. Le «prédicateur», très connu sur les réseaux sociaux, est accusé par un groupe de pénalistes, au nom de l’Association de défense des droits de l’Homme, d’être l’un des instigateurs des marches observées dans certaines villes dans la soirée du samedi 21 mars, en flagrante violation des dispositions de l’état d’urgence sanitaire décrété par le ministère de l’Intérieur.

Dans une vidéo postée sur sa page Facebook de retour des locaux de la préfecture de police de Tétouan, Ben Abdessalam affirme sur un ton calme que les enquêteurs de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) «sont convaincue de [son] innocence et qu’[il] n’a aucun lien avec l’organisation desdits rassemblements».

Il a annoncé, par ailleurs, son intention de poursuivre en justice les personnes ayant porté des accusations à son encontre pour «diffamation». Le «prédicateur» a tenu à remercier la police pour «l’accueil réservé».

Dimanche 22 mars, les avocats Habib Hajji, Abdelfattah Zehrache et Mohamed El Haini avaient demandé dans une plainte adressée au Parquet général d’ordonner à la Brigade nationale de la police judiciaire d’interroger Redouane Ben Abdessalam, Achraf El Hayani et le chanteur Mohamed Zemrani (connu artistiquement par El Monchid tétouani).  

Aujourd’hui, le salafiste originaire de Marrakech, Adil Reffouche, proche du PJD, a exprimé dans un message sa solidarité avec Redouan Ben Abdessalam. Cette affaire pourrait s’acheminer vers une nouvelle confrontation entre certaines figures de la gauche proche du pouvoir, comme le sont les avocats auteurs de la plainte, et des milieux salafistes.

Article modifié le 23/03/2020 à 20h30

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