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France : Petite victoire pour les musulmans suite à l’affaire de l’enfant exclu d’une cantine scolaire

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Photo d'illustration. / Ph. Julio Pelaez - Maxppp
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Nouveau rebondissement dans l’affaire de Kamil, 8 ans, scolarisé dans la commune de Pont-de-Chéruy, en Isère, et qui allait être exclu de la cantine de son école car il ne mange pas de viande.

Le 12 décembre, le maire de la ville de Pont-de-Chéruy a adressé une lettre aux familles des enfants, leur informant d’un changement qui sera en vigueur dès le 6 janvier prochain. «Nous constatons, depuis plusieurs mois, une évolution de plus en plus importante de la demande de repars végétariens», commence-t-il sa lettre.

Il y informe qu’il «sera proposé aux familles deux types de repas pour leurs enfants inscrits au sein des restaurants scolaires, à savoir : Repars classique et repas végétarien (y compris produits de la mer)». Et de préciser que la composition de ces menus sera notamment consultable sur le site internet de la ville.

Une «première bataille remportée» a réagi sur Facebook Mohamed Djerbi, avocat et président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) à Grenoble. «J’attends maintenant les excuses publiques», a-t-il ajouté.

Il y a deux semaines, le maire avait adressé une lettre aux parents de Kamil, 8 ans, leur expliquant que leur enfant ne pourra plus manger à la cantine à partir de janvier 2020 car il ne mange pas de viande, ce qui est contraire au règlement du restaurant scolaire.

La lettre, publiée sur les réseaux sociaux par la maman de l’enfant, a créé une polémique et un élan de solidarité.

Maire de Pont-de-Chéruy, Alain Tuduri a été plusieurs fois confronté à la justice ces dernières années : en 2010, il avait été condamné à cinq ans d'inéligibilité pour «discrimination raciale».

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