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Pedro Sánchez aborde avec Bourita l’immigration et les relations avec l’UE

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Nasser Boutira, chef de la diplomatie marocaine, et le Premier ministre espagnol Perdo Sánchez en discussion en Espagne / DR.
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Le chef du gouvernement espagnol a reçu, dans l’après-midi du mercredi 27 novembre, le ministre marocain des Affaires étrangères.

Les discussions entre Pedro Sánchez et Nasser Bourita ont porté essentiellement sur «l’immigration, les relations avec l’Union européenne et les récents accords de pêche et agricole entre le Maroc et l’UE», indiquent des médias ibériques qui citent un communiqué du palais de la Moncloa.

«S'agissant de la migration, les deux pays ont évalué de manière positive que le nombre des arrivées (en Espagne, ndlr) d'immigrés en situation administrative irrégulière a baissé de 55% par rapport à l'année dernière». Ils se sont engagés à continuer à œuvrer ensemble en vue de «retrouver les chiffres des années précédentes».

Ils ont également souligné l'importance du programme de coopération bilatérale de 32 millions d'euros pour lutter contre les réseaux de trafic de migrants, approuvé en août dernier par l’exécutif de Pedro Sánchez en faveur du royaume.

Les deux parties ont examiné la relance des relations entre le Maroc et l’UE, mettant l’accent sur «le rôle fondamental» joué par l’Espagne pour plaider les demandes financières de Rabat en échange de sa surveillance des eaux de la Méditerranée occidentale. Aussi, le gouvernement espagnol a réitéré son souhait que Bruxelles accorde «un cadre financier stable destiné à soutenir le Maroc dans ses efforts contre l’immigration irrégulière».

Une position exprimée par Pedro Sánchez le 15 novembre lors de son entretien avec Louis Michel, le nouveau président du Conseil de l’Europe.

A Madrid, le ministre des Affaires étrangères s’est réuni également avec son homologue espagnol, Josep Borrell.

Ce déplacement de Nasser Bourita intervient dans un contexte particulier en Espagne, marqué par les négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement de gauche avec la participation de Podemos, le grand allié du Polisario.

Cette visite apporte, par ailleurs, une nouvelle preuve que le royaume parie de plus en plus sur l’Espagne pour appuyer ses doléances auprès de l’Union européenne.

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