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Bruxelles examinera une plainte contre l'expulsion de Subsahariens vers le Maroc 

Publié
Photo d'illustration. / Ph. DR
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Le 23 août 2018, les autorités espagnoles livraient au Maroc, dans le cadre d’une expulsion collective et immédiate, 114 migrants subsahariens ayant escaladé, la veille, la double clôture de Ceuta.

Une mesure dénoncée, en son temps, par des associations de défense des droits de l’Homme et de partis d’extrême gauche et écologiques. L’un d’eux, moins connu sur la scène politique du voisin ibérique, est allé même jusqu’à saisir la Commission européenne.

Après quatorze mois d’attente, la décision de celle-ci est tombée hier. Bruxelles a accepté d’instruire la plainte déposée par la formation «Pour un Monde Juste», créée en 2004, indique El Faro de Ceuta.

Elle sera examinée par les services de la Commission à la lumière du droit appliqué en la matière dans l’espace de l’Union européenne. Pour cet organe de l’UE, «il sera communiqué au plaignant les résultats de toute mesure qui seront adoptés en relation avec sa plainte», a indiqué la Commission européenne dans une lettre adressée au parti espagnol.

L’arrivée des socialistes au pouvoir, en juin 2018, grâce à une motion de censure contre le cabinet Rajoy, a facilité le recours à nouveau à des opérations d’expulsion à chaud des migrants qui entrent collectivement à Ceuta ou Melilla. Outre le cas très connu des 114 subsahariens, il y a celui de 55 personnes ayant accédé en octobre 2018, dans les mêmes conditions, à Melilla.

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