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Aïd Al Adha 1440 : L’opération d’abattage dans «de bonnes conditions», selon l’Agriculture

(avec MAP)
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Photo d'illustration. / DR
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Le plan d’action pour l’Aïd al-Adha 1440 adopté pour la deuxième année consécutive a permis à l’opération d’abattage pour le sacrifice de «se dérouler dans de bonnes conditions», a indiqué, vendredi, le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

Ce «plan intégré» élaboré et mis en place en étroite coopération avec le ministère de l’Intérieur, a été mené par les services centraux et extérieurs et les institutions relevant du ministère, notamment l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

Les services de l’ONSSA ont examiné, cette année, environ 3 905 carcasses et leurs abats, que ce soit dans les abattoirs ou chez les familles, réparties en 3 426 carcasses d’ovins, 130 bovins, 297 caprins et 52 chameaux. La plupart des cas identifiés concernaient des parasites affectant les abats ainsi que certaines infections localisées.

De même, les services vétérinaires de l’ONSSA ont procédé, avant l’Aïd, au contrôle de l’état sanitaire du cheptel en effectuant plus de 3 600 contrôles dans les souks, les unités d’élevage, d’engraissement, les abattoirs et chez les familles, indique le communiqué.

Et de préciser que l’état des carcasses des jours ayant suivi l’opération d’abattage s’est caractérisé, en général, par une bonne santé.

Pour rappel, à l’été 2017, des Marocains avaient découvert de la viande putréfiée après stockage par congélation. De nombreuses plaintes avaient afflué dans plusieurs villes marocaines. «La teinte verdâtre de la carcasse ou sa putréfaction s’expliquent par le non-respect des règles d’hygiène liées à l’abattage et à l'écorchage du mouton et aux conditions de conservation de la carcasse avant sa découpe et son stockage par réfrigération ou par congélation», avait indiqué l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

A l’été 2018 également, la polémique avait refait surface malgré les efforts déployés par l’ONSSA.

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