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Fouad Abou Ali : «Les présidents des groupes parlementaires ont abandonné l’école publique à la France»

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Fouad Abou Ali, président du Collectif national pour la langue arabe / DR
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Le président du «Collectif national pour la langue arabe» est vent debout contre l’accord entre les partis politiques sur le projet de loi-cadre 17-51 relatif au système de l’éducation, la formation professionnelle et la recherche scientifique. Fouad Abou Ali le qualifie de «consensus chimérique» dans un article publié ce jeudi sur sa page Facebook.

Selon lui, le «consensus dans sa traduction marocaine signifie concession sur tous les principes et les valeurs fondatrices». Et de préciser que «les questions de l’identité ne doivent pas faire l’objet de marchandage et de négociations» entre «une majorité chimérique qui peut adopter une loi mais ne peut lui garantir la continuité, sachant que sa légitimité est conjoncturelle».

Abou Ali lance, par ailleurs, un appel aux «députés des partis nationalistes à l’heure qu’ils se préparent à la session extraordinaire, pour rejeter le projet de loi-cadre et rejeter les conclusions de la réunion des présidents des groupes parlementaires légitimant la langue française (...) et d'abandonner l'école publique à la France».

Le président de «Collectif national pour la langue arabe» fait allusion à la réunion du lundi 25 mars au cours de laquelle le PJD a été contraint de réviser son opposition à l’usage du français dans l’enseignement des matières scientifiques. Malgré sa grande déception, Fouad Abou Ali s’est gardé d’émettre la moindre critique à cette volteface des islamistes.

Le «Collectif national pour la langue arabe» a tenu, les 15 et 16 mars à Rabat, son 6è congrès. La séance d’ouverture a connu la présence du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, du ministre des Relations avec le Parlement, Mustapha El Khalfi et Abdelilah Benkirane.

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