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Grand Angle

[Live] Elections législatives au Maroc : Déroulement dans le calme

Les élections lesgislatives anticipées annoncées par Mohamed VI dans son discours du 9 mars se tiennent aujourd'hui dans tout le Maroc. Elles vont permettre la mise en place d'un nouveau gouvernement. Le premier ministre sera issu du parti qui arrivera en tête par le nombre de siège à la Chambre des représentants, comme le veut la nouvelle consitution marocaine adoptée par referendum le 1er juillet. Deux enjeux majeurs structurent cette élection : le taux d'absention et l'arrivée possible, en tête des votes, du parti islamiste PJD. La presse internationale est venue massivement assister au scrutin dans les principaux bureaux de vote de la capitale.

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19h : fermeture des bureaux de vote

18h, Fès, Ouled Tayeb : Une violente altercation a opposé, dans l'après midi, des partisans du PAM et de l'Istiqlal, indique la Nouvelle Tribune de sources policières. La dispute, d'abord verbale, aurait dégénéré. De légers coups à l'arme blanche ont été échangés. Les bléssés ont été évacués au CHU de Fès et une enquête a été ouverte.

17h20, Casablanca, CIL, Ibn Sina : Il n'y a pas foule dans le bureau de vote et personne n'accepte de répondre à nos questions. Comme ailleurs, les jeunes sont peu représentés parmi les votants.

17h : Le taux de participation est annoncé à 34%, contre 34% à 18h, en 2007.

17h, Rabat, quartier Akkari, école Bahraoui : L'opération de vote se poursuit dans le calme et la bonne humeur. Là encore, aucune file d'attente en dépit du fait que le bureau de vote soit situé dans un quartier d'habitation excentré. Ici, la porportion de jeunes et de personnes âgées allant voter semble plus importante qu'ailleurs.

Dans le quartier, 5 femmes rentrent chez elles après avoir rempli leur devoir civique. Pour elle, l'attachement partisan n'est pas déterminant. «J'ai voté pour une personne plutôt que pour un parti. C'est une personne que je connais et qui nous aide au quotidien dans notre quartier», explique l'une d'entre elles.

16h30, Casablanca, Maarif : Les électeurs sont peu nombreux à se présenter encore au bureau de vote bien que les rues commencent à raisonner de coups de klaxons furieux des employés pressés de rentrer chez eux. Selon la présidente du bureau de vote, un tiers des inscrits est déjà venu voter depuis ce matin.

15h : Le ministère de l'Intérieur annonce un taux de participation de 22,4% à 15h. En 2007, il avait été évalué à 16% à 14h et 25% à 16h.

14h45, Rabat, lycée Moulay Youssef : Une altercation au sein du bureau de vote. Un homme d'une soixantaine d'année accompagnée d'une femme âgée accuse le moqadem de les empêcher de voter «on ne veut pas que le Maroc avance!», a-t-il lancé. Le moqadem s'est justifié en expliquant que leur carte d'électeur était périmée et que ces deux personnes ont déménagé : elles auraient donc aussi logiquement changé d'affectation de bureaux de vote. Pour la femme, tous les habitants de son immeuble, sur le boulevard Mohamed V, rencontrent le même problème.

14h30, Rabat : Les présidents de plusieurs bureaux de vote à Rabat ont constaté une affluence plus forte après la prière. Tous pensent que l'activité des bureaux va s'intensifier au cours de l'après-midi et particulièrement après 16h, avec la fin de la journée de travail.

13h45 : Des cas de corruption sont dénoncés par Mamfakinch, blog d'information soutenant le Mouvement du 20 février. Des supporters de l'Istiqlal distribueraient de l'argent à Sidi Abderrahmane pour inciter les électeurs à voter pour leur parti. Le PAM, le RNI et le FDD feraient de même à Derb Ghalef. A Casablanca, un employé communal aurait été arrêté par la police pour avoir avoir offert de l'argent pour le compte du PAM.

12h : Le ministère de l'Intérieur annonce 11,5% de participation à midi contre 10% lors des législatives de 2007.

11h45, Casablanca, Maarif, lycée Ibnou Habbous : La fréquentation des électeurs est assez forte, alors que l'heure de la prière approche. Des voitures sont stationnées en double file, devant le bureau de vote. Au Maarif, quartier d'affaires de Casablanca, la présence policière est aussi visible qu'à Derb Ghalef, quartier populaire célèbre pour son marché de matériel électronique. Déjà les hommes commencent à se diriger vers la mosquée.

«Oui, j'ai voté mais je ne vous dirai pas, c'est secret», lance une vieil homme. Comme lui plusieurs personnes refusent de s'exprimer concernant l'élection et leur vote.

«J'ai voté pour l'Union socialiste [USFP], j'ai toujours voté pour eux, je leur fais confiance, c'est comme ça», répond tout de même un passant, Abdelali (homme), 55 ans.

«J'ai choisi la lampe du Parti de la justice et du developpement [PJD]. Je pense que c'est le plus sérieux des partis, les autres ce sont tous des voleurs. Même si je n'ai pas vraiment lu leur programme, je suis convaincu que ce sont les plus digne de confiance», explique un vieil homme.

11h30, Rabat, rue Ibnou Zaidane : Deux hommes s'activent, indifférents à toute considération politique.

«Je n'ai jamais voté de ma vie car je ne fais pas confiance aux politiciens. Mes deux parents sont décédés, je m'occupe simplement de ma petite famille. L'essentiel, pour moi, est de parvenir à la nourrir», Abderrahim, 45 ans environ.

« Je ne vais pas voter car il n'y a aucune raison qui puisse m'y pousser», un jeune homme anonyme, 20 ans

11h15, Rabat, quartier des orangers, lycée Mouhad Ibn Jabal : Abdelillah Benkirane, chef du parti PJD, est arrivé au lycée pour voter. Dans le tumulte des médias, l'homme s'est perdu dans le lycée, il ne savait plus où se trouvait son bureau de vote. Il a finalement trouvé l'endroit et a pu voter.

«Je suis confiant dans ce scrutin. Le Maroc doit changer; le statut quo est inacceptable», Abdelillah Benkirane, chef du parti PJD.

«Le scrutin n'a jamais été aussi ouvert (...) et le parti le plus puissant ne dépassera sans doute pas les 16 à 18%» des votes, a souligné pour sa part à l'AFP Khalid Naciri, ministre de la communication et membre du petit parti PPS.

11h00, Casablanca, Palmier : Les électeurs poursuivent leurs allées et venues.

«Je voterai seulement pour ne pas laisser ma voix à quelqu'un d'autre. Je pense que, cette fois, je vais voter pour le PJD. Je ne l'ai jamais fait, mais je pense qu'il faut leur donner une chance, à eux aussi, pour voir de quoi il sont capables», une femme, anonyme, la quarantaine.

10h45, Casablanca, Derb Ghalef : Les électeurs viennent régulièrement : en moyenne 5 personnes passent devant les urnes toutes les 20 minutes. Dehors, la présence policière en civile et en uniforme est forte. Une dizaine d'hommes surveille le bureau de vote et les alentours.

10h : Le taux de participation est annoncé à 4%, contre 5% à la même heure, lors des précédentes élections législatives en 2007.

9h30, Casablanca, lycée El Waha, Al Btha : Une dizaine de personnes entre et sort en continu du bureau de vote. La fréquentation n'entraîne pas de file d'attente.

9h25, Casablanca, Anfa : Quatre personnes accueillent les électeurs au bureau de vote 370 où votent 3 ou 4 personnes. Aucune queue à cette heure matinale, c’est le meilleur moment pour voter nous confie Rachida, une mère au foyer du quartier Bourgogne.

9h20, Casablanca, Anfa : Peu de monde devant le lycée Moulay Idriss 1er situé sur le Boulevard Abdellatif Ben Kaddour rassemblant les bureaux de votes 366 à 370. Par contre le nombre de grosses berlines allemandes ou anglaises et les chauffeurs qui attendent à l’extérieur, impressionne les passants. On est bien dans la circonscription Anfa, l’une des plus huppées de Casablanca. Les plus nantis du quartier ont décidé de remplir leur devoir citoyen dès la première heure.

9h15, Casablanca, Anfa :  Les rues sont jonchées de prospectus électoraux des partis. Du travail en perspective pour la société en charge du nettoyage public. On pourra remercier les partis politiques pour leur contribution à la pollution de la ville de Casablanca. Un geste très citoyen !

9h, Rabat, centre de vote de Moulay Youssef : L'opération de vote se déroule dans le calme. Les électeurs entrent puis sortent du bureau sans que se forme une file d'attente. A l'intérieur, se tiennent le président du bureau de vote, le vice-président l'assiste. Trois ou quatre obeservateurs et des représentants des principaux partis politiques complètent le tableau.

« Je viens de voter car c'est un devoir de citoyen. Je vote parce que j'ai confiance dans le roi Mohamed VI. Il fait de son mieux pour développer le Maroc», Khadija Saouli, 60 ans, retraitée.

«Je participe parce que c'est la meilleure façon de lutter contre la corruption et d'encourager les réformes», Zineb, 26 ans, journaliste.

« Il faut placer l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, quelqu'un qui aime son pays. Je vais voter nationaliste [Istiqlal ou PJD]», Zakia Al Midaoui, cadre au ministère des Affaires étrangères, la cinquantaine.

« Je vote car j'espère que cette élection constituera une étape majeure pour le développement du Maroc», Rachid Hafizi, inspecteur au ministère des Finances, la quarantaine.

La vie de capitale, en dépit des arrêts des administrations, se déroule comme d'habitude. Les grands axes sont toujours aussi encombrés.

8h : Les bureaux de vote, principalement situées dans les écoles et les lycées, ouvrent pour le 9° scrutin legislatif de l'histoire du pays. Plus de 13 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour élire les 395 membres de la Chambre des représentants.

les oubliés
Auteur : terrefeu
Date : le 29 novembre 2011 à 15h35
c'est un grand pas pour le maroc j'aimerai juste qu'on s'interesse un peu aux marocains du monde qui tt les ans reviennent au bercail commes des fourmis ki ramenent leurs butins nous aussi aurions aimé voté pour notre pays.
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