Tout commence au Maroc. A l’origine, les deux jeunes femmes ne se connaissent pas. Elles se rencontrent un jour par hasard et commencent à discuter et à échanger. La plus âgée NL (26 ans) explique à GS (23 ans) qu’elle possède un magasin de vêtements à Dubaï et lui propose de venir travailler pour une société spécialisée dans l'organisation de mariages. GS accepte et lui remet en toute confiance son passeport pour avoir un visa. GS verse aussi la somme de 20.000 dirhams pour le coût du visa. Une somme versée à la mère de NL installée au Maroc. Les deux femmes s’envolent ensuite pour Dubaï. Arrivées à l’aéroport, NL invite GS dans son appartement à Al Muhaisna pour se reposer et lui promet de l’emmener plus tard au travail. Dès qu’elles arrivent dans l’appartement, NL lui demande son passeport pour, dit-elle le remettre au propriétaire de la société organisatrice de mariages.
1000 à 1500 dirhams le client
15 jours passent, GS ne s’est toujours pas rendue à son nouveau travail. Elle s’impatiente et demande à NL de lui rendre son passeport pour qu’elle rentre au Maroc, s’il n’y a aucun travail pour elle. NL refuse. Une dispute éclate et NL frappe GS avec un cordon de narguilé, l’enferme dans une chambre en lui disant qu’elle devra faire ce qu’elle lui ordonne. NL amène ensuite un à deux hommes tous les jours dans la chambre de GS et l’oblige à avoir des rapports sexuels avec eux. GS récolte des sommes allant de 1000 à 1500 dhs par client. Certaines rencontres auront également lieu dans des hôtels. Un jour GS décide de s’enfuir. Elle ment à NL an prétextant qu’elle a besoin d’acheter du crédit téléphonique pour appeler sa sœur au Maroc. Après de longues minutes de négociation, NL finit par accepter. GS en profite pour aller se réfugier au commissariat de police et dépose une plainte contre NL.
Un peu plus tard, des policiers débarquent et arrêtent NL qui très vite admet qu’elle est prostituée. Cependant, elle dément formellement avoir forcé GS à se prostituer.
L’affaire se poursuit actuellement devant les tribunaux à Dubaï. On ne sait pas encore ce qu’encourent les deux marocaines. Une affaire à suivre.