L’obstacle empêchant Hassad de prendre la tête du MP, amendé

Désormais plus aucun obstacle légal n’empêche Mohamed Hassad de candidater pour présider le Mouvement populaire. A quelques semaines du 13e congrès du parti, prévu en septembre, l’ancien ministre de l’Intérieur sous le gouvernement Benkirane II a toutes les chances de succéder à Mohand Laenser.

L’article 50 du règlement intérieur qui exigeait de tout prétendant à la présidence d’avoir accompli au moins un mandat au bureau politique a été amendé dimanche à l’occasion d’une réunion de la commission préparatoire du prochain congrès.

Ce technocrate a rejoint l’Epi en avril 2017 dans des conditions particulières. Il a endossé les couleurs du MP suite à sa désignation comme ministre de l’Education nationale, la Formation professionnelle, l’Enseignement supérieure et la Recherche scientifique au gouvernement El Othmani.

Son limogeage, le 24 octobre 2017, n’a pas eu d’impacte sur sa nouvelle carrière politique. Il a continué à prendre part aux réunions de son parti.