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Grand Angle

L’approche critique du PADS du discours du trône

Le PADS a choisi d’apporter une voix singulière en guise de critique du discours du trône.

Publié
Ali Boutaouala, secrétaire général du PADS / DR
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C’est au tour du PADS (Parti d’avant-garde démocratique et socialiste) de commenter le discours du trône du 29 juillet donné depuis Al Hoceima. Au terme de sa réunion de ce samedi 4 août, le Secrétariat national de ce parti a choisi une approche critique vis-à-vis des grandes orientations énoncées dans l’allocution royale.

La formation, qui ne siège dans aucune des deux Chambres du Parlement, assure que «la reconnaissance officielle de la gravité de la crise n’est pas accompagnée d’une volonté politique pour lui trouver une réelle issue».

Et d’ajouter dans un communiqué que «le dialogue social ne répondant pas aux revendications légitimes des centrales syndicales est sans crédibilité et ne peut qu’accentuer davantage le niveau de la colère et la frustration» des Marocains.

Le PADS appelle à la libération de tous les détenus des Hirak

Poursuivant sur la même ligne, le Secrétariat national du PADS affirme que «la détérioration des conditions de vie de l’écrasante majorité du peuple marocain a conduit, et conduira, à des protestations populaires de toutes les formes, notamment dans les régions qui souffrent de l’exclusion et de la marginalisation».

L’instance de la formation de gauche souligne que les «respect de la loi et la lutte contre la prévarication, et ce à travers le jugement des responsables des irrégularités et du pillage des deniers publics et rendre justice aux victimes par une distribution juste des richesses, sont les fondements réels de l’Etat».

Les camarades d’Ali Boutaouala, le secrétaire général en poste depuis le congrès de juin 2016, estiment par ailleurs que les «mesures conjoncturelles et partielles ne peuvent résoudre une crise structurelle profonde sans qu'elles ne soient accompagnées d’une réelle réforme politique et constitutionnelle».

Le PADS croit tout particulièrement que «libérer tous les détenus de tous les Hiraks ; mettre un terme à toutes les poursuites judiciaires et aux régressions des droits de humains ; l’indépendance de la magistrature, et le respect des libertés générales et des droits de l’Homme» constituent le point de départ vers une réconciliation au Maroc. 

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