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Armes israéliennes : Démenti à demi-mot de la DGSN

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Des policiers portent le Tavor israélien lors de la parade du 62ème anniversaire de création de la sûreté nationale. /Ph. DR
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Il y a quelques jours, le site Mena Defense révélait que lors d’un défilé à l’occasion du 62ème anniversaire de création de la sureté nationale, des forces de l’ordre exhibaient des fusils d’assaut de fabrication israélienne, en l’occurrence le IWI Tavor X95.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a publié un communiqué hier soir, relayé par la MAP, où elle dément «de manière catégorique» le fait d’«avoir présenté des armes à feu israéliennes lors de la parade annuelle».

Ce démenti catégorique fait l’impasse sur la mention du modèle d’arme équipant cette unité d’élite pour couper court à la «fake news» selon eux. La justification de la DGSN sur l’origine des armes ne permet pas de clarifier la situation. 

«Les contrats d'acquisition des armes à feu collectives cités par le site étranger ont été signés avec une société européenne spécialisée, ajoutant que ces contrats publics sont soumis aux dispositions et législations nationales en vigueur.»

Le fait que les armes aient été achetées chez un revendeur ou un intermédiaire en Europe, ne réfute en rien l’origine israélienne des fusils d’assaut, comme l’a relevé le site Le Desk dans un désintox. Le site d’information rappelle que les firmes israéliennes ne signent pas de contrats directement avec des pays arabes, préférant utiliser des firmes spécialisées intermédiaires pour «contourner les interdits». Et d’ajouter que «l’industrie militaire israélienne a poussé plus loin la logique commerciale en concédant des licences à des entreprises de pays tiers».

En 2014, le Maroc avait d’ailleurs utilisé le même procédé de contournement pour acheter trois drones israéliens de type Heron TP. La société française Dassault avait joué le rôle d’intermédiaire pour le Royaume.

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