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Le Maroc n’a pas besoin d’accélérer sa réforme monétaire, selon le FMI

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Nicolas Blancher, chef de la mission FMI au Maroc / Ph. DR.
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Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré qu’il ne voyait «aucune raison poussant le Maroc à accélérer le rythme de la réforme monétaire qu’il a lancée cette année pour rendre son économie plus compétitive», d’après Bloomberg Businessweek, l’hebdomadaire américain spécialisé dans l’économie.

«Contrairement à d’autres économies émergentes, le Maroc n’a pas assoupli les restrictions monétaires. Les autorités peuvent donc prendre leur temps pour les prochaines étapes», a déclaré Nicolas Blancher, chef de mission du FMI pour le Maroc, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.

Les commentaires du responsable laissent à penser que l’économie marocaine continuerait à être l’une des plus performantes du monde arabe, grâce à la stabilité du pays, au moment où d’autres comme la Tunisie, l’Egypte et la Syrie souffrent des conséquences des soulèvements du Printemps arabe, précise Bloomberg Businessweek.

Les décideurs ont la capacité d’élaborer «une transition ordonnée et progressive», a également souligné Nicolas Blancher. Le FMI fait ainsi état de perspectives favorables pour le Maroc, avec une croissance économique qui devrait s’accélérer à hauteur de 4,5% par an à moyen terme. Les risques comprennent toutefois une augmentation des prix de l’énergie, le royaume étant un importateur net de pétrole.

Pour rappel, en janvier, Rabat a adopté un nouveau régime de change où la parité du dirham est déterminée à l’intérieur d’une bande de fluctuation de ±2,5%. Les autorités ont déclaré que cette mesure s’inscrivait dans le cadre d’un plan plus large visant à stimuler la croissance en ouvrant l’économie marocaine et en la rendant plus résistante aux chocs externes.

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