Erol Dilman, un ressortissant français de 23 ans a été présenté mardi 12 juillet devant le parquet de Rabat. Il est accusé «d’avoir piétiné» le drapeau national lors des manifestions organisées dimanche dernier dans la capitale par le Mouvement du 20 février, d'après le site emarrakech.info.
Dilman a été arrêté le lendemain du rassemblement après une plainte déposée par trois personnes avant d’être libéré, le lendemain, par le Parquet. «Des manifestants anti-20 février m'ont reconnu hier (lundi) après-midi dans un café à Rabat. J'ai été emmené de force au commissariat et présenté aujourd'hui au Parquet qui m'a libéré», a-t-il précisé, mardi dernier, dans une déclaration accordée au site d'information.
S’il est reconnu coupable, Dilman encourt une peine de 6 mois à 3 ans de prison et une amende de 1000 à 10 000 euros (entre 10 000 et 100 000 DH), selon le code pénal marocain. Son avocate Naima El Guellaf a déclaré à l’AFP que «le parquet a transféré la plainte à la police judiciaire qui va rédiger un rapport dans un délai d’une semaine».