A cinq jours du sommet de la CEDEAO d’Abuja, le groupe des députés de l’Istiqlal a interpellé le gouvernement, à l’occasion de la session des questions orales cet après midi, sur la demande d'adhésion du Maroc au groupement régional.
La secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères a rappelé que la décision de rejoindre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est «stratégique», «répond à une vision royale» et a une «portée politique».
Mounia Boucetta a également indiqué que le Maroc souhaite une «adhésion progressive» à la CEDEAO étalée sur trois étapes, soulignant que la «première étape politique» a été conclue le 4 juin dernier lors du sommet de Monrovia, au cours duquel les membres de la Communauté avaient donné leur «accord de principe» à l’admission du royaume.
Mme Boucetta a affirmé qu’il reste encore deux étapes : se conformer au cadre juridique de la CEDEAO et une dernière technique sectorielle.
Malgré l’importance de la question, les autres groupes des députés n’ont pas contribué au débat, préférant le silence.