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Fitch Ratings : La note du Maroc confirmée à BBB- avec une perspective stable

Publié
Fitch Ratings, Agence internationale de notation. /DR
Temps de lecture: 2'

Dans une note d’information publiée aujourd’hui par l’agence internationale de notation, Fitch Ratings, la note du Maroc est confirmée à BBB-, avec une perspective stable.

Les notes marocaines sont soutenues par la stabilité macroéconomique, un historique de politiques économiques prudentes et un déficit budgétaire inférieur à la médiane de catégorie «BBB», précise l'agence de notation. Celle-ci pointe du doigt d'autres problèmes en revanche : les faibles indicateurs en matière de développement et de la gouvernance, un niveau jugé élevé de la dette publique ainsi qu’aux déficits du compte courant par rapports aux médianes des économies comparables.  

La croissance du PIB s’est redressée après un ralentissement induit par une pluviométrie défavorable en 2016. Ainsi, Fitch Ratings prévoit une moyenne de 3,8% de croissance, sur la période 2017-2019, ce qui reste en effet supérieur par rapport à la médiane de BBB, qui, elle, est à 2,9%.

En outre, l’activité économique sera principalement soutenue par la reprise de l’activité agricole, et ce, après une contraction de 63,4% l’année précédente, pour la raison déjà évoquée : pluviométrie défavorable. Ainsi, la production céréalière va augmenter de 187% pendant la saison en cours et connaitra une baisse en 2018 puisque les effets de base seront épuisés.

Pour ce qui est de la croissance non-agricole, elle prendra un certain élan, soutenue notamment par des vents conjoncturels, notamment la reprise de l'emploi, la baisse des prix alimentaires et une activité plus soutenue dans la zone euro. En conséquence, l’agence internationale de notation financière s’attend à une accélération de la croissance du PIB de 1,2% en 2016 à 4,6% en 2017 ensuite un ralentissement à 3% en 2018.

Le retard de six mois dans la formation d'un gouvernement à la suite des élections législatives d'octobre 2016 et l'adoption différée du budget de 2017 ont entraîné une consolidation budgétaire active au moment où la réforme qui favorise la croissance s'arrête de manière temporaire. Le nouveau gouvernement à six partis reste engagée dans la stratégie d'industrialisation de son prédécesseur, visant à accroître la part du secteur industriel à 23% du PIB d'ici 2020 de 18,5% en 2016, conclut la note.

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