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Aéroport de Casablanca : Le Gadem dénonce «des sociétés privées [qui] font la loi»

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Photo d'illustration. / DR
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Le Gadem dénonce dans un communiqué «des sociétés privées [qui] font la loi au sein de l’aéroport international Mohamed V de Casablanca».

L’association rapporte l’histoire M. L., un Angolais titulaire d’un récépissé de première demande de titre de séjour en France en cours de validité qui, avec sa femme, Française, et leur enfant, était en transit à l’aéroport international Mohamed V de Casablanca en provenance de Praia (Cap Vert) et en partance pour Paris.

Au moment d’embarquer, la compagnie aérienne «leur a demandé leur passeport et M. L. a été interdit d’embarquer au motif qu’il n’était pas en possession d’un visa pour la France, obligatoire, d’après la personne qui assurait le contrôle, en cas d’une première demande de titre de séjour».

Le Gadem indique que le couple avait effectué toutes les démarches nécessaires pour s’assurer que M. L. ne rencontrerait aucune difficulté au moment de son retour en France. Le bureau en France de la compagnie aérienne et la police aux frontières (PAF) françaises lui avaient d’ailleurs confirmé qu’il pourrait revenir sans aucun problème. De plus, la PAF marocaine, normalement seule habilitée pour contrôler les documents de voyage, ne lui avait opposé aucun refus, poursuit l’association.

Sa femme a témoigné que ce nouveau contrôle au moment de l’embarquement aurait été opéré par une société privée. «Le transporteur et cette société privée ont pris la décision de manière unilatérale d’empêcher cette personne d’embarquer au mépris des prérogatives de droit public octroyées exclusivement à la police aux frontières», note le Gadem, qui indique que l’homme n’a reçu aucune notification écrite des autorités publiques marocaines et n’a pas pu faire valoir ses droits.

Le ressortissant angolais a finalement pu prendre un avion le vendredi 28 juillet au matin pour Paris «grâce à l’intervention acharnée de sa femme qui est finalement repartie en France et a mis tout en œuvre pour que son mari puisse être libéré et autorisé à rejoindre sa famille», conclut le Gadem.

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