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Bank Al Maghrib : Une vidéo pour expliquer la réforme du régime de change au Maroc

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Bank Al-Maghrib a mis en ligne une vidéo pour expliquer la réforme du régime de change au Maroc. / Ph. Capture d'écran YouTube
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Dans le deuxième épisode de sa série de vidéos intitulée «Explique-moi», Bank Al Maghrib (BAM) aborde la réforme du régime de change au Maroc. En quoi consiste-t-elle ? Pourquoi et comment va-t-elle être engagée ?

«Dans les années 80, le Maroc a subi des chocs qui ont épuisé presque toutes ses réserves en devises et l’ont obligé à appliquer, pendant plus de dix ans, des programmes et des politiques d’austérité pour qu’il puisse rétablir ses réserves. [Ils] ont consisté en la réduction de budgets consacrés à certains secteurs sociaux dont bénéficient les citoyens, et à rééchelonner la dette extérieure, ce qui a entraîné une augmentation des intérêts de la dette, et par conséquent une hausse du niveau de la dette pour les générations futures», rappelle la BAM.

Le régime de change fixe n’est plus en phase avec la politique d’ouverture adoptée par le Maroc depuis quelques années, observe-t-elle. Le Maroc a donc opté pour une réforme afin de «migrer du réforme de change fixe vers un régime de change flexible». Celle-ci «va contribuer à développer notre économie à moyen et long terme, et à consolider sa résilience face à des chocs comme ceux des années 80. Elle contribuera également à renforcer sa compétitivité et à améliorer l’attractivité de la place financière de Casablanca (Casablanca Finance City, ndlr)».

Ainsi, «le dirham ne sera plus rattaché à un panier de devises, mais sera déterminé par les forces du marché, c’est-à-dire en fonction de l’offre et de la demande».

Ce passage intervient à moment où le Maroc «remplit les conditions qui lui permettent de mettre en œuvre cette réforme de manière progressive. Notre pays dispose actuellement de fondamentaux macroéconomiques adéquats, à savoir un faible niveau d’inflation, de déficit budgétaire et de déficit des comptes extérieurs, ainsi qu’un niveau acceptable de la dette extérieure», poursuit la banque centrale.

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