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A Los Angeles, l'artiste Mostapha Romli dénonce le mariage des mineures

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Mostapha Romli a été invité par la fondation Building Bridges de Los Angeles pour exposer son nouveau travail. / Ph. DR
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Principalement connu pour son exposition «Jihad al-nikah», présentée à Osaka et Tokyo, entre autres, l’artiste plasticien marocain Mostapha Romli a été invité par la fondation Building Bridges de Los Angeles pour présenter son nouveau travail.

Son projet s’inscrit dans la continuité de ce que l’artiste dénonce. «Il traite frontalement un autre sujet qui le révulse», souligne un communiqué. En effet, cette nouvelle exposition, qui s’intitule «20-21», renvoie directement aux deux articles de la Moudawana qui permettent de déroger à l’interdiction du mariage des mineures. Entre 2004 et 2014, «plus de 102 000 unions de jeunes filles en dessous de l’âge légal» ont été célébrées au Maroc.

A travers cette exposition, qui a pris fin le 20 juin, l’artiste marocain dénonce cette pratique dans une démarche «originale» et ancrée d’un double cheminement. «Le premier est mnésique et s'étale à partir d'un clin d'œil à la carte postale coloniale qui fut jadis dédiée aux portraits des jeunes filles marocaines. Le deuxième est contemporain puisqu'il questionne, ici et maintenant, le révoltant phénomène du mariage des mineures», relate le communiqué.

Pour rappel, Mostapha Romli, natif de Touissit (Oriental), est également directeur de la résidence d’artistes Ifitry et secrétaire général de la Biennale internationale de Casablanca.

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