En déplacement à Bologne, mardi 26 avril, le ministre chargée de la communauté marocaine résidant à l’étranger, Mohamed Ameur s'est montré «à l’écoute de la communauté marocaine», selon la MAP. M. Ameur a rencontré des représentants de la communauté marocaine de Bologne, mais aussi les autorités de la ville, dans le cadre de réunions et entretiens concernant les Marocains de cette ville du nord-est d’Italie. Dans toutes ces rencontres, une chose a été particulièrement notée : le «sérieux» de la communauté marocaine.
Le préfet de Bologne, M. Angelo Trangaglia, s'est montré disposé à œuvrer pour la réalisation de projets de partenariat et le renforcement de la coopération au profit des Marocains établis dans la région. Le maire adjoint de Reggio Emilia, quant à lui, a évoqué la construction d'un centre culturel qui se voudrait tout à la fois un espace de loisirs et d'interactivité.
Cette journée a Bologne s’est déroulée bien différemment de celle passée à Milan, où M. Ameur avait été hué par les ressortissants marocains, lors de la clôture du SMAP Expo. Une anecdote ou une intervention mal placée pour certains. D'autres sont choqués, et surtout l’Instance des Marocains de l’étranger pour la réforme de la Constitution. Cette association «a demandé à Mohammed VI de démettre le ministre USPéiste de ses fonctions, à la suite de sa prise de parole lors d’un concert à Milan», selon Le Soir Echos.
L’association en question a été créée le 21 mars dernier par un collectif de MRE. Sa principale revendication est l’élargissement de la commission chargée de la révision de la Constitution présidée par Abdellatif Mennouni, afin que des MRE puissent y siéger.
Entre temps, M. Ameur continue sa tournée italienne. A Palerme jeudi, il est attendu à Rome vendredi, avant de regagner le Maroc.