Menu

Breve

«Des rapports sexuels contre de bonnes notes» : L’Université Abdelmalek Essaadi secouée par un scandale

Publié
Photo d'illustration. / DR
Temps de lecture: 1'

La faculté des sciences à l’Université Abdelmalek Essaadi est secoué par un scandale sexuel depuis quelques jours, rapportent plusieurs médias arabophones dont Alyaoum 24 et Kifache.

A l’origine de cette affaire, une page Facebook mise en place par l’une des étudiantes dans le but de révéler au grand jour le scandale dont le héros n’est autre que son professeur d’algèbre qui «proposait de bonnes notes à ses étudiants contre des rapports sexuels». L’étudiante n’hésite pas de partager des conversations intimes avec ledit enseignant mais aussi les témoignages de ses camarades de classes et filles dans la même situation.

«Dans l’une des conversations, une étudiante demandait si c’était possible d’avoir une note de 16/20 pour compenser une mauvaise note dans une autre matière alors que le professeur lui déclare avoir réussi à convaincre d’autres professeurs pour lui ajouter des points supplémentaires. En contrepartie, il lui proposait des rapports sexuels», rapporte Alyaoum 24.

Kifache avance de son côté qu’il s’agit d’une ancienne étudiante de l’université. «Après avoir décroché la maudite licence de la maudite faculté et 4 ans d’études, j’ai décidé de démasquer ce professeur universitaire à Tétouan qui abuse sexuellement des étudiantes, dans son bureau à la faculté, son appartement à Martil ou encore sa maison à Tanger», déclare l’étudiante derrière la page Facebook.

«Le comble, c’est qu’il a fait cela avec d’autres étudiantes qui acceptent soit par contrainte et pression, soit par conviction. Et ce professeur ne s’est pas contenté des filles puisqu’il a commencé aussi à faire du chantage aux garçons», enchaîne-t-elle.

Selon cette même source, le professeur en question serait un homme assez âgé.

Unesuggestion
Date : le 30 avril 2017 à 17h48
Pour devenir Ministre de l'Éducation Nationale, il n'y a pas besoin de savoir compter: Les notes suffisent. Elle finit par proposer de tirer au sort l'entrée à l'université (ne rigolez pas, c'est actuel, en France).
belmamoun
Date : le 29 avril 2017 à 22h27
Qu'il soit âgé ou pas, ce Professeur n'a plus sa place à l'Education Nationale ! Il faut le traduire devant la justice et si les faits sont avérés il faut qu'il soit incarcéré. Il y a certainement d'autres cas dans nos Lycées, nos facultés et nos écoles .
yab7mars2017
Date : le 29 avril 2017 à 16h37
Ce sont des enquêtes de l a police et l'institution judiciaire qui pourraient confirmer ce témoignage. Cela ne dédouane pas la crédibilité dans le récit publié des preuves existantes. Bien que ces pratiques soient enracinées dans le milieu des enseignants surtout du supérieur, il n''en demeure pas moins que la plupart sont loin de salir leur posture. J'ai étudié à l'université de Fès pendant les années 80 dans un contexte difficile mais passionnant. Je n'ai jamais entendu ou perçu de tels comportements et dans le milieu des enseignants et dans le milieu des étudiantes. Les relations pédagogiques entre les acteurs de l'université étaient de haute facture intellectuelle et éthique. Malheureusement, la dégradation du niveau de formation et l'indécence dans le rapport au savoir et aux connaissances ont sapé le fondement des études supérieures et détruit les objectifs le l'université en dépit des moyens existants : les outils technologiques de communication et d'enseignement. La communauté éducative porte une lourde responsabilité dans les dérives des relations entre ses acteurs et le silence violent sur des comportements déplacés des acteurs centraux : Etudiant-e-s - enseigant-e-s. Il n'est pas trop tard de reprendre l'initiative pour que l'éducation soit salvatrice pour la santé de la société. "Chacun est le fruit d’une éducation mais le plus grand éducateur, c’est la personne elle-même" Lioudmila Ievguenievna Oulitskaïa France France
Dernière modification le 30/04/2017 17:48
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com