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Terrorisme : L’Espagne pourrait expulser vers le Maroc l’un des «auteurs idéologiques» de l'attentat de Madrid

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Le 11 mars 2004, plusieurs explosions dans la gare d'Atocha à Madrid tuaient 191 personnes et faisaient 1 900 blessés. / Ph. Christophe Simon/AFP Photo
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Après douze années passées dans les prisons espagnoles pour son implication dans les attentats du 11 mars 2004, le Marocain Youssef Belhadj est libre. La justice ibérique le considère comme l’un des «auteurs idéologiques» des actes terroristes qui ont secoué Madrid, au même titre que le Marocain Hassan El Haski et l’Egyptien Rabei Oussama.

Son expulsion au Maroc demeure possible. Youssef Belhadj avait d’ailleurs demandé en février 2015 son extradition au royaume en vue d’y purger ce qui reste de sa condamnation. La requête avait été rejetée par la Cour suprême espagnole.

Une fois au Maroc, l’ancien détenu risque de faire face à un autre procès. Il est soupçonné de complicité dans la préparation des attentats du 16 mai 2003 à Casablanca.

Youssef Belhadj est un ancien porte-parole d’Al-Qaïda en Europe. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il avait revendiqué au nom de l’organisation de Ben Laden la responsabilité des attentats du 11 mars 2004. Quelques mois plus tard, il avait été arrêté à Bruxelles et remis à l’Espagne.

Les services de sécurité de plusieurs pays européens et du Maroc le considèrent comme l’un des chefs du Groupe islamique des combattants marocain (GICM). Une entité à l'origine de la préparation et la commission des attaques de Casablanca et Madrid.

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