Malgré l’empathie générale qui a gagné le Canada, au lendemain de l’attentat terroriste dans le Centre culturel islamique de Québec, les incidents islamophobes augmentent. Mercredi, les autorités canadiennes ont déclaré que le nombre de plaintes pour propos haineux a connu une hausse importante, rapporte Radio Canada.
Le directeur du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence a indiqué au comité exécutif de la ville de Montréal avoir reçu 24 appels depuis dimanche, dont 10 seraient liés à l'islamophobie et quatre à l'extrême droite. Le SVPM (service de police à Montréal) a recensé, de son côté, 29 dénonciations de gestes à caractère haineux depuis l’attentat à la mosquée de Québec, poursuit la radio canadienne. Un chiffre que le média compare aux 55 dénonciations du même genre, reçues entre mai à décembre 2016.
Antonio Padula, un père de famille âgé de 47 ans, demeure en détention après avoir été accusé d'avoir proféré des menaces et d'avoir incité à la haine sur Twitter. Sur l'acte de dénonciation contre l’individu résidant à Kirkland, en banlieue de Montréal, il est mentionné que ce dernier aurait «fomenté la haine contre un groupe identifiable». Les faits pour lesquels il est accusé se sont produits aux alentours du 31 janvier dernier, précise Radio Canada.
#Canada - Attentat meurtrier contre une mosquée de #Québec >> urgence de lutter contre l’#islamophobie croissante https://t.co/CQLtZrwV5w
— HRW en français (@hrw_fr) 1 février 2017