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Belgique : La Sûreté de l'Etat aurait tenté de recruter Fouad Belkacem comme informateur

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« Je suis un vendeur de voitures, pas de musulmans », aurait dit Fouad Belkacem aux responsables belges. / Ph. Belga Image
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L’ancien leader de l’organisation Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, a déclaré lundi derrière les barreaux dans une interview accordée à l’hebdomadaire flamand Humo que la sûreté de l’État lui a demandé de devenir un informateur.

Une offre que le prêcheur islamiste belgo-marocain, pensionnaire de la prison de Hasselt, a refusé en pressentant le lancement de la déchéance de sa nationalité. Il raconte cette affaire, en affirmant que les responsables sont venus le voir «trois ou quatre fois». «[Ils] m'ont demandé de devenir informateur. Si j'avais accepté, j'aurais obtenu un séjour relax au sein de la prison, un salaire mensuel et une libération anticipée», confie-t-il au média flamand. Le détenu islamiste poursuit en expliquant les raisons pour lesquelles il a refusé l’offre.

«J'ai évidemment refusé. D'abord par principe, et ensuite parce que je suis un vendeur de voitures, pas de musulmans. Quelques semaines après mon refus, la procédure a été lancée.»

Condamné pour le recrutement de combattants envoyés en Syrie, Fouad Belkacem dit craindre d'être persécuté ou assassiné en cas de retour au Maroc, «en raison de ses positions critiques vis-à-vis de la monarchie chérifienne», indique de son côté le média belge La Libre. L’ex-dirigeant de l’organisation djihadiste estime que la Belgique est sa seule patrie. «Je suis né à Rumst, toute ma famille vit à Boom, mes grands-parents sont venus s’installer en Belgique en 1970. (...) Je ne connais du Maroc que les quelques semaines de vacances que j’y ai passées», déclare-t-il. Et de conclure qu’il fait «partie de la Belgique» et que la Belgique «fait partie» de lui.

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