Le représentant permanent en Syrie aux Nations Unies, Bachar Al Jaâfari, nuance les informations faisant état de l’arrestation de «13 agents de services secrets arabes et internationaux» à Alep.
Lors d’un point de presse tenu, hier à New York à l’issue d’une réunion des Quinze consacrée à la situation à Alep, le diplomate précise que les présumés militaires «tentent de fuir les quartiers situés à l’Est d’Alep en compagnie de terroristes».
Al Jaâfari a lié «la mobilisation hystérique», selon ses dires au Conseil de sécurité durant les «trois derniers jours» avec les manœuvres visant à permettre aux «terroristes étrangers» de quitter la zone où ils se trouvent. Celle-ci est encore sous le contrôle des forces de l’opposition syrienne mais pas pour longtemps.
Si l’ambassadeur a énoncé les noms de 13 ressortissants appartenant à l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie, le Koweït, les Etats-Unis, Israël et le Maroc, il n'a à aucun moment annoncé leur interpellation par l’armée syrienne et ses alliés russes, iraniens et des miliciens du Hezobollah libanais.