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Grand Angle

L’ambassadeur du royaume à Alger aurait assisté à la session du conseil national de l’Istiqlal (média marocain)

Le nouvel ambassadeur marocain à Alger commence sa mission par un acte qu'il aurait pu éviter. Hassan Abdelkhalek a assisté à la session extraordinaire du conseil national de l’Istiqlal. Les autorités algériennes ont mis des mois à donner leur accord pour sa nomination. En cause, son appartenance au parti de la Balance. Une formation qui revendique la récupération du Sahara oriental. Détails.

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Hassan Abdelkhalek, nouvel ambassadeur du Maroc en Algérie. / Ph. Saad pour Jeune Afrique
Temps de lecture: 2'

L’Istiqlal a tenu, samedi 22 octobre, la session extraordinaire de son conseil national pour valider la participation du parti au gouvernement Benkirane III. Hassan Abdelkhalek, l’ambassadeur du Maroc en Algérie, a pris part à la réunion, indique aujourd’hui le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum.

Sa présence constitue une entorse aux règles que doivent observer les diplomates ayant un passé partisan. Elle détonne : au cours de ses huit années passées à la tête de la chancellerie du royaume en Jordanie (2008-2016), Hassan Abdelkhalek n’a assisté ni au dernier congrès de la Balance en septembre 2012, ni aux réunions du parlement du parti.

Une intervention d’Abdelaziz Bouteflika pour valider la désignation de l’Istiqlalien

Sa participation à l’assemblée de l’Istiqlal ne devrait pas contribuer à améliorer les (mauvaises) relations entre Rabat et Alger. En revanche, elle pourrait relancer la méfiance de certains milieux politiques algériens à son égard. Pour rappel, l’accord des services de Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, à la nomination de l’ancien rédacteur en chef du quotidien Al Alam du PI a pris du temps. Il a fallu un ordre du président Abdelaziz Bouteflika en personne pour lever tous les obstacles qui se dressaient devant Hassan Abdelkhalek pour succéder à Abdellah Belkzize, fin connaisseur de la politique intérieure du voisin de l’Est.

Ces réticences sont liées à l’appartenance du nouvel ambassadeur à l’Istiqlal, une formation qui a toujours revendiqué la récupération du Sahara oriental (Tindouf, Bechar et Qnadssa). Une idée partagée par l’ensemble des militants du PI, y compris ses diplomates. Saâd Alami, l’ancien ambassadeur du royaume au Caire, avait affirmé en mars 2015 à un média égyptien que «Tindouf et Béchar sont des terres marocaines», ajoutant que «des documents et des références internationales attestent du pouvoir du Maroc sur ces territoires». L’occupation française de ces terres remonte en effet au 31 mai 1934, soit 102 ans après le début de la colonisation de l’Algérie.

Vous n'êtes pas allés bien loin!
Auteur : Le barreur
Date : le 25 octobre 2016 à 22h57
Complément : avec tous ces territoires volés, Et après 55 ans de REVOLUTION , l'Algérie est arrivée à la 156 ème place du classement de Doing Business 2017.
Au niveau du Sud Soudan par exemple !
Dernière modification le 25/10/2016 22:58
Pétard mouillé.
Auteur : chakib61
Date : le 25 octobre 2016 à 14h25
Pète et répète sont sur un bateau, pète tombe à l'eau, qui c'est qui reste ??..............
....répète ?..
Pète et répète sont sur un bateau, pète tombe à l'eau, qui c'est qui reste ??.......
..........etc...
Dernière modification le 25/10/2016 14:58
Les Algériens ont hérité d'un territoire volé.
Auteur : Le barreur
Date : le 25 octobre 2016 à 13h54
Oui, le colonialisme français a découpé le territoire marocain comme ça l'arrangeait :
1) pour agrandir à sa guise son département algérien au détriment de son protectorat marocain.( et dont a "hérité", sans se géner, l'Etat algérien, création de la France).
2) pour assurer une jonction terrestre entre les deux puissances coloniales , France et Espagne. ( ce qui a permis par la suite l'opération "écouvillon" qui a chassé la résistance marocaine du Sahara).
Le peuple marocain continuera à le répéter toujours, et Hassan Abdelkhalek en fait partie.
Dernière modification le 25/10/2016 13:57
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