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Grand Angle

Erdogan Vs Gülen : Après Washington et Amman, des députés turcs à Rabat

Le Maroc a voté fin juillet une résolution des pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) déclarant le mouvement Hizmet de Gülen «organisation terroriste». Un mois plus tard, des députés turcs arrivent à Rabat.

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Une rixe avait éclaté au Parlement turc en mars dernier pour la fermeture des écoles privées du mouvement Gülen. / REUTERS/Stringer
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Dans sa guerre ouverte contre le mouvement de Fethullah Gülen, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan amorce la deuxième phase de sa stratégie. Elle souhaite un engagement clair et net de certains Etats arabes et islamiques dans sa chasse aux partisans du religieux en dehors de ses frontières. Ainsi, des députés de l’AKP au pouvoir et un parti de l’opposition sillonnent depuis quelques jours la région arabe. Bien entendu, aucun représentant du Parti démocratique des peuples, jugé trop proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme organisation terroriste, n'est de la partie.

Après l’étape jordanienne où ils se sont entretenus avec des membres de la Chambre haute du Parlement local et ont rendu visite à un journal proche des islamistes locaux, ils ont atterri au Maroc où l’AKP d’Erdogan compte des appuis et des sympathisants, y compris au sein du gouvernement Benkirane.  

A Rabat, ils ont eu hier des entretiens avec le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi, indique le site d’actualité du PJD. L'occasion pour lui de rappeler à ses invités la condamnation rapide du royaume de la tentative du coup d’Etat avorté en Turquie du 15 juillet. La délégation turque a ensuite pris la direction du siège central de la Lampe où elle s’est réunie avec les membres de la commission des relations internationales de la formation islamiste, présidée par Mohamed Yatim, ajoute la même source.

L’ombre de Gülen            

L’étape marocaine s’est conclue par une visite de courtoisie à la Chambre des représentants pour des discussions avec le président de la commission des Affaires étrangères, Mehdi Bensaid. A notre question de savoir si les quatre députés turcs - trois de l’AKP et un seul de l’opposition - ont soulevé d'éventuelles sanctions contre les intérêts économiques de Gülen au royaume, le PAMiste a répondu par la négative. «En tout cas, pas avec moi. Le royaume est un Etat pleinement souverain dans ses décisions. Ils ont seulement expliqué leur point de vue sur la tentative de coup d’Etat», a-t-il précisé.

En juillet, le chargé d’affaire de l’ambassade turque à Rabat, Ibrahim Khalil Saliki, avait révélé lors d’une réunion avec une délégation du PJD qu’Ankara avait fourni au ministère marocain des Affaires étrangères des informations sur la présence d’antennes, au royaume, de l’association religieuse du mouvement Hizmet dirigée par Gülen.

La tournée de la délégation des députés turcs a fait escale le 3 août dernier à Washington où ils ont demandé l’extradition du leader religieux.

emir vs dajjal
Auteur : tawhid33
Date : le 28 août 2016 à 23h34
Article pro gulen
Ce groupe terroriste a des écoles chez vous au Maroc.
N'oubliez pas qu'Erdogan est un émir et gulen un dajjal.
Gülen religieux ?
Auteur : Moha911
Date : le 27 août 2016 à 01h39
Qualifié gülen de religieux alors qu'il a tendance soufi et prend le penseur said nursi comme inspiration ?????
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