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Grand Angle

Maroc : Ces chefs de grands partis qui hésitent encore à prendre part aux législatives

Tous les leaders des grandes formations politiques marocaines n’ont pas encore annoncé leur participation au scrutin du 7 octobre. Des raisons juridiques empêchent certains secrétaires généraux de prendre part à la course. D’autres doivent peser le pour et le contre de leurs considérations politiques avant de se jeter dans la bataille.

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Photo : AP/Abdeljalil Bounhar
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Si la participation d’Abdelilah Benkirane et de Hamid Chabat aux législatives du 7 octobre est quasiment acquise, celle des autres chefs des grands partis politiques l’est moins. Ilyas El Omari et Mohand Laenser, respectivement secrétaires généraux du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Mouvement populaire, sont exclus d’office du prochain scrutin. En cause, l’impossibilité de cumuler la présidence d’une région avec le mandat de représentant : le premier préside les destinées de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima tandis que le second est aux commandes de la région Fès-Meknès.

Salaheddine Mezouar, Driss Lachgar et Nabil Benabdellah ; les indécis

En revanche, les chefs du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) observent le silence sur les circonscriptions dans lesquelles ils pourraient présenter leurs candidatures. Salaheddine Mezouar, à moins d’un retrait calculé, devrait de nouveau croiser le fer avec le PJDiste Abdellah Bouanou à Meknès. Reste à savoir si le président de la Colombe bénéficiera cette année, comme ce fut le cas en novembre 2011, de l’appui du PAM…

Quant à la participation du premier secrétaire de l’USFP, elle paraît improbable. Driss Lachgar a beaucoup perdu de sa popularité dans sa circonscription de Rabat-Chellah. Conscient du désamour des électeurs de la capitale à son égard, il avait projeté dans un premier temps de se présenter lors des communales et régionales du 4 septembre à Taghjijet, dans la province de Guelmim, avant de se résigner à se retirer définitivement de la course.

De son côté, Nabil Benabdallah ne devrait pas prendre part aux législatives du 7 octobre comme en 2011. Le secrétaire général du PPS a tiré les leçons de son revers aux élections de septembre 2007 à Témara, à l’origine de sa mise à l’écart du gouvernement Abbas El Fassi.

Depuis, il a décidé de se consacrer entièrement aux candidats de son parti. Une entreprise qu’il mène avec succès. Jusqu’à présent, il a en effet réussi à coopter des personnalités politiques exerçant une influence non négligeable dans leur région respective. Une manière de garantir au PPS plus de sièges dans la future composition de la Chambre des représentants et des postes ministériels pour Nabil Benabdallah et ses fidèles dans le prochain gouvernement.

Article modifié le 2016/08/10 à 14h31

dommage
Auteur : majus
Date : le 10 août 2016 à 16h21
on aurait bien voulu qu ils croisent le fer durant ces legislatives?mesurer leur capacite a reconquerir leur aura??ce serait bien amusant de les voir tomber l un apres l autre ce dont ils ont peur !!!!
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