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Grand Angle

Les conseils pour bien préparer son projet immobilier au Maroc

Préparer l’achat d’un bien immobilier relève souvent du parcours de combattant. Par conséquent, certaines dispositions préalables à l’achat doivent nécessairement s’imposer à l’acquéreur potentiel pour éviter les déconvenues et faciliter l’acquisition du bien.

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67 % des Marocains sont propriétaires de leur logement, selon une récente enquête du ministère de l’Habitat et de la politique de la ville. / DR
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«Sésame, ouvre-toi». D'années en années, la tendance gagne du terrain : s’ouvrir les portes de l’accès à la propriété reste un projet de vie largement prisé par les Marocains. S’ils sont 67 % à avoir sauté le pas, selon une enquête nationale sur le logement conduite par le ministère de l’Habitat et de la politique de la ville, dévoilée en février dernier par La Vie éco, quelque 1.5 million de Marocains sont encore à la recherche d’un logement. Sans compter les nombreux MRE souhaitant acquérir un pied-à-terre au pays. Patience, toutefois, avant de franchir le Rubicon ; certaines règles préalables à l’achat doivent être scrupuleusement respectées.

Il s’agit avant tout de dresser la liste des critères qui importent : type de bien, surface habitable, présence éventuelle d’annexes, situation géographique – notamment l’accès aux commodités et aux services publics – et fourchette de prix.

Un déblayage qui permettra de façonner peu à peu le projet, dont le financement devrait être soumis à un emprunt immobilier. Pour calculer le montant du crédit, il suffit de diviser en trois le revenu mensuel, soit le taux d’endettement maximum recommandé. Comprenez par là que par sécurité l’ensemble des échéances des prêts en cours ne peut excéder le tiers du salaire mensuel. De son côté, le prêteur devrait se fier à plusieurs indices : stabilité de la situation professionnelle, montant du capital demandé, durée du remboursement, situation familiale, entre autres.

Eviter la douche froide

Au volet financier s’ajoute ensuite le choix de l’intermédiaire. Les particuliers peuvent effectuer eux-mêmes leurs recherches, épaulés par une agence immobilière ou un samsar, ces intermédiaires informels qui pullulent au Maroc. L’idéal est d’en choisir un qui a pignon sur rue pour éviter les mauvaises surprises (arnaques, constructions illégales, bien non déclaré, etc.).

D’autres déconvenues peuvent être évitées si l’acheteur prend le temps de se renseigner sur la copropriété et de vérifier l’existence d’une clause de présomption auprès de la conservation foncière ou du syndic de l’immeuble. L’acquéreur doit également s’assurer que le vendeur est à jour dans le paiement de ses charges de copropriété, au risque d’être contraint de s’en acquitter à la place du précédent propriétaire.

Last but not least, la signature d’un compromis de vente (et, plus tard, d’un acte de vente) détaillé est l’acte par lequel le vendeur s’engage à céder son bien. Il précise les conditions (prix et délai) dans lesquelles la vente va être opérée. La signature de ce compromis s’accompagne généralement du paiement d’un acompte correspondant à 10 % du prix de cession du bien.

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