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Agression à l'université de Meknès : Le procès butte sur l’absence de témoins

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L’agression de Chaimaâ par des étudiants d’extrême gauche butte sur la défection de témoins. Hier après-midi, la cour du tribunal de première instance de Meknès a été contrainte de reporter, pour la deuxième fois, le procès au 13 juin à cause de l’absence de témoins. Ils n’ont pas répondu aux convocations les invitants à assister à la séance.

Faute de preuves accablant les mis en cause, l’issue de la procédure judiciaire pourrait se solder par un verdict en défaveur de la victime. Le mardi 24 mai, à la Chambre des représentants, le ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré que «la justice ne dispose pas de moyens pour condamner les actes d’un groupe minoritaire». Lahcen Daoudi a ensuite appelé les représentants à durcir les lois contre ce genre de crimes.

Dans le box des accusés figurent sept étudiants, dont une femme, appartenant à la faction le «Programme transitoire». La cour a refusé d’accéder à une requête de la défense demandant la liberté provisoire à six suspects.

En revanche, la défense de Chaimaâ a réclamé que le procès soit instruit par la chambre criminelle près de la cour d’appel de Meknès et non pas par le tribunal de première instance. Le changement de juridiction permettrait de plus lourdes peines si les mis en cause étaient reconnus coupables.

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