Des membres de la brigade nationale de police judiciaire ont interrogé trente détenus salafistes à la prison Salé 2, indique la Coordination de défense des détenus islamistes dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Ces nouveaux interrogatoires interviennent dans le sillage d’accusations portées par la direction de l’établissement pénitentiaire à l’encontre des salafistes pour «apologie» des attentats de Paris du 13 novembre.
Les mis en cause nient tout en bloc et clament leur «innocence», parlant même d’une «accusation fallacieuse». La justice pourrait se saisir de cette affaire. Les salafistes encourraient alors des peines d’emprisonnement allant de deux à six ans et d’une amende de 10 000 à 200 000 dirhams, venant s’ajouter à la peine purgée actuellement.