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Maroc : 2,7% de croissance en 2016 selon La Banque Mondiale

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Dans les conclusions de l’édition de janvier 2016 sur les Perspectives économiques mondiales, la Banque mondiale a tablé sur une croissance de 2,7% en 2016. Même si la région MENA devrait bénéficier d’une croissance de 5,1% en 2016, les chiffres du rapport confirment un ralentissement de l’économie nationale dont le taux de croissance en 2015 devrait s’établir à 4,7%. Le Haut-commissariat au Plan avait tablé dans sa note de conjoncture du mois de janvier pour une croissance de 2% pour le premier trimestre 2016 en raison d’une régression de 3,4% de la valeur ajoutée agricole même si les activités non agricoles s’amélioreront. Mais il faut dire que les institutions marocaines n’arrivent pas toujours à s’entendre sur un taux de croissance pour cette année 2016. Si la Banque centrale table sur 2,1% de croissance pour l’année 2016, le gouvernement verrait bien une économie nationale à 3% de croissance pour 2016.

Loin des spéculations, la Banque mondiale estime que les prévisions de croissance pour le Maroc devraient s’établir à 4% pour les années 2017 et 2018. Mais comme tous les autres pays de la région, le Maroc pourrait être exposé aux risques d’escalade de conflits régionaux, à la baisse continue des cours du pétrole et à la difficulté d’améliorer les conditions de vie des populations de la région ce qui pourrait entrainer des troubles sociaux.

Dans une perspective plus globale, sous l’impulsion de la reprise dans les pays développés, l’économie mondiale devrait enregistrer une croissance de 2,9% en 2016, selon les prévisions de l’institution basée à Washington. «Les pays en développement doivent axer leur effort sur le renforcement de leur capacité à résister à l’affaiblissement de la conjoncture économique ainsi que sur la protection des plus vulnérables. La mise en œuvre de réformes dans le domaine de la gouvernance et du climat des affaires peut avoir un impact positif substantiel, susceptible de compenser les effets d’un ralentissement de la croissance d’économies plus importantes», analyse Jim Yong Kim, le président du Groupe de la banque mondiale.

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