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Grand Angle

Le roi dépêche Benkirane et Hassad à Tanger pour éteindre la révolte des bougies visant AMENDIS

En vue de trouver une solution à la colère des Tangérois contre AMENDIS, le gouvernement Benkirane manie la carotte et le bâton. La manœuvre sera-t-elle concluante ?

Publié
Benkirane et Hassad à Tanger / Ph. Melinda Lamia Mrini
Temps de lecture: 2'

Face à l’ampleur de la révolte des bougies contre AMENDIS, le roi Mohammed VI a donné ses instructions au chef du gouvernement et au ministre de l’Intérieur d’effectuer, dimanche, un déplacement à Tanger pour présider une réunion avec les élus et le wali de la région Tanger-Tétouan Al Hoceima. A l’issue de celle-ci, il a été demandé à AMENDIS, souligne un communiqué du département de Mohamed Hassad d’ «améliorer ses prestations» et d’«éviter la répétition des erreurs» à l’origine de la colère des Tangérois.

Le vendredi 30 octobre, le maire Bachir Abdellaoui a annoncé une série de mesures destinées à calmer la colère des Tangérois contre le délégataire. Elles portent particulièrement sur une «révision des factures au cas par cas», la mise en place de «compteur individuels», de «bureaux de réclamations dans toutes les agences d’AMENDIS» et l’interdiction de couper la distribution de l’eau et d’électricité aux abonnés avant l’envoi de deux avis.

Des mesures qui n’ont pas eu l’effet escompté. Le samedi 31 octobre la révolte des bougies a réuni des milliers de manifestants à la Place des Nations. Pire encore pour l’exécutif, les habitants de Mdiq, Martil et Tétouan ont rallié encore une fois le mouvement en éteignant les lumières pendant trois heures. Tous réclamaient le départ d’AMENDIS.

«Les protestations n’ont plus lieu d’être», affirme Benkirane

Pour le moment le gouvernement n’est pas prêt à satisfaire une telle demande. Le jeudi 30 octobre sur la chaîne Medi1TV, Benkirane a écarté une telle éventualité, arguant du coût financier de la rupture unilatérale du contrat avec la société française.

Dimanche 1er novembre il a mis en garde contre la poursuite des protestations, assurant dans des déclarations rapportées par les JT du soir d’Al Oula et 2M qu’ «elles n’ont plus lieu d’être. Elles nuisent au citoyen et à la nation». Même son de cloche auprès du ministère de l’Intérieur qui demande aux Tangérois de «ne pas répondre aux appels susceptibles d’entrainer des désordres».

Un ton menaçant qui ne semble guère convaincre les initiateurs de la révolte des bougies de cesser leur action. Ils ont déjà tracé le programme de la semaine avec notamment une marche prévue pour le samedi 7 novembre.

Betises !!
Auteur : Slimanof
Date : le 02 novembre 2015 à 16h38
C'est au moment de la conclusion des contrats avec ces sociétés étrangères qu'il faut éviter de prévoir des amendes exorbitantes en cas de rupture du contrat..
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