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Breve

Sahara : Christopher Ross ne présentera pas ses observations au Conseil de sécurité en octobre

Publié
Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental / DR
Temps de lecture: 1'

La question du Sahara occidental n’est pas programmée au Conseil de sécurité en octobre. La présentation tant attendue des observations de Christopher Ross a été repoussée à une date ultérieure, a révélé lors d'un point de presse, Roman Oyarzun Marchesi, le représentant de l’Espagne dont le pays assure la présidence de l’instance onusienne pendant ce mois.

Un ajournement prévisible puisque le médiateur américain n’a en effet rien à présenter aux Quinze. Ces précédentes visites dans la région et dans certaines capitales européennes se sont toutes conclues sur des échecs.

Le diplomate ibérique a annoncé un nouveau périple de Ross, qui sera probablement initié dans les prochains jours. Une tournée de plus en vue de rapprocher les positions des parties engagées dans le conflit.

Le secrétaire général des Nations Unies est également attendu dans la région mais la date de son arrivée n’a pas encore été annoncée. De toute évidence Ban Ki-moon attend que Christopher Ross, envoyé en éclaireur, réalise des progrès pour y effectuer son déplacement.

Dans son dernier rapport sur le Sahara, le Sud-coréen avait appelé à la tenue, en octobre, d’une réunion du Conseil de sécurité dédiée à l’examen du différend territorial.

La bey3a
Auteur : othmans
Date : le 08 octobre 2015 à 22h25
Je crois que cela existait aussi chez les Turcs et possiblement ailleurs dans le monde musulman. Le Royaume Uni d Angleterre et le comonweath découlent finalement du même principe. Sauf que ils conciderents que ils sont héritiers de la terre et des hommes qui étaient leurs serfs (ne le dont ils pas encore) alors que la bey3a est un consensus bien plus juste et une forme ancienne de la démocratie. Ce droit doit figurer à la Onu au même titre qu'es les autres droits , conventions et us et coutumes qui ont force de loi.
Il y en a marre nous avons eu un système de propriété individuel de l homme et aussi de la femme quand l Europe n était que féodalité et servage sauf en Andalousie Mauresque. ....
Il faut le courage politique
Auteur : FATEM95
Date : le 08 octobre 2015 à 21h14
Ton analyse historique du référendum est intéressante. Je rajouterai autre chose. Il faut que l'ONU regarde aussi l'histoire récente. On a donné l'indépendance au Sud Soudan et, il y a quelques années, à l’Érythrée. L'expérience montre que, ces deux pays (créés de toutes pièces) ont créé de la pauvreté extrême et de l'instabilité politique. Voudrait-on une entité supplémentaire sur le m^me modèle en un point critique car entouré d’instabilité partout. Le seul élément stable est notre pays.

L'ONU n'a pas à regarder seulement les aspects juridiques (ce n'est pas un tribunal) mais la situation géopolitique. Mais ce n'est pas la faute seulement de l'ONU, c'est celle des superpuissances qui mus par des intérêts économiques veulent ménager la chèvre et le chou. Mais viennent après pleurer car l'Afrique et le Moyen Orient sont instables.

Il faut trancher et imposer la seule solution viable: celle de la souveraineté marocaine. Si certains ne sont pas contents. Eh bien tant pis.
C'est l'Histoire
Auteur : FATEM95
Date : le 08 octobre 2015 à 11h18
Il faut revenir au contexte historique de l'époque. Le Maroc était en difficulté à un moment car il y avait aussi le volet militaire de l'affaire à gérer, avec une Algérie et un Kaddafi qui ne comptaient pas les pétrodollars. Mon père (Allah Yarhamou) était sur le front à Smara et nous racontait l'impuissance devant la guérilla polisarienne hyper équipée. Inimaginable pour le marocain ordinaire. Depuis il y a eu le mur, le cessez-le-feu qui étaient de vrais pièges pour le polisario.

On imagine mal aujourd'hui la situation d'il y a 30 à 35 ans. C'était autre chose qu'une crise avec la Suède.
Le référendum est ...
Auteur : MusulmanGéo
Date : le 08 octobre 2015 à 11h15
Le référendum reste la meilleure manière de permettre aux peuples de définir et déterminer leur avenir. Seulement, le référendum n'a de sens que dans le contexte de démocratie pleine et entière. C'est à dire, une grande conscience politique du citoyen et une démocratie enracinée dans la société. Ce qui n'est pas le cas des pays arabes.
Et c'est exactement ce facteur que je viens de citer auquel les suédois ne prêtent pas attention et donc tombent dans le panneau algérien.
Tout référendum pour la question du Sahara nous mènera vers la possibilité (même infime) d'une catastrophe politique et surtout sécuritaire pour toute la région et les résultats peuvent avoir des conséquences négatives sur toute l'Afrique du nord et de l'ouest.

Et je ne parle ici que d'un point de vue purement politique. Par contre au niveau juridique, la souveraineté prime sur le doit au référendum (selon l'ONU. Et malgré l'avis négatif de la CIJ (Cours Internationale de Justice) qui n'a pas vue de lien de souveraineté entre le Maroc et ses provinces saharienne, ce qui est une erreur monumentale, car la CIJ s'est appuyé sur le droit et les uses occidentales pour définir la souveraineté, et non sur la souveraineté dans le droit islamique). Et malgré cela, le fait politique et diplomatique donne raison au Maroc dans sa réclamation de l'intégration des provinces saharienne.

Le Droit international fait et écrit par les puissances occidentales, définit la souveraineté comme étant l'acte de main mise et contrôle policier et militaire par l'état central de l'espace géographique en question.
Le Droit islamique dit autre chose : La souveraineté sur un espace est associé directement à l'allégeance des personnes qui habitent cet espace.
Par conséquent le droit islamique privilégie l'être humain à l'espace lui même. Il ne conçoit pas de souveraineté sans l'accord des personnes qui habitent l'espace. Donc il ne conçoit pas une souveraineté qui s'impose par la force.
L'état central au Maroc recevait l'allégeance des tribut du Sahara et par conséquent, ces tributs participaient à l'effort national lors des guerres, prononcent la prière et les jugements des tribunaux au nom du chef suprême de cet état central, et autres. Donc, la gestion des différentes régions marocaine était déjà à l'époque décentralisé. Chaque tribut gérait ses affaires et ce sont les choses communes qui étaient gérées ou partagées avec l'état centrale.

Par conséquent à ceux qui ne se voient que des sbires de l'occident, je conseille de suivre les occidentaux en considérant que le droit des occidentaux est au dessus du droit islamique, donc, ils doivent soutenir la thèse du "Sahara Occidentale". Sinon et si on privilégie l'habitant par rapport à la terre nous devons soutenir la marocanité du Sahara et pas seulement le Sahara dit occidental mais aussi le Sahara oriental.
On n'est plus à une contradiction près
Auteur : MusulmanGéo
Date : le 08 octobre 2015 à 10h26
Je n'ai jamais compris comment le Maroc sous Hassan 2, a pu accepter le début du recensement de la population sahraoui dans les deux provinces du Sud sans recensement préalable des différents camps de la honte à l'intérieur de l'Algérie.
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