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Grand Angle

Maroc : La projection de « Much loved » dans une école privée est « un défi à l’Etat de droit », estime El Khalfi

Si Mustapha El Khalfi a interdit la diffusion du film «Much loved» dans les salles de cinéma au Maroc, Nabil Ayouch contourne la censure en diffusant via des écoles. Le ministre juge la manœuvre illégale et constituerait même «un défi à l’Etat de droit».

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Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication / DR
Temps de lecture: 2'

Le bras de fer sur le film «Much loved» continue. Motif : la projection la semaine dernière du film pour les étudiants d’une grande école de Rabat dans le cadre d’une conférence sur la création et la liberté d’expression à laquelle Nabil Ayouch était invité. Une présentation que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a dénoncé, hier, à la Chambre des représentants.

«Ce qui s’est passé est inacceptable et contraire à la loi et constitue un défi à l’Etat de droit et aux lois nationales», a-t-il martelé. Suite à ce nouvel incident, «la direction du CCM (sous la tutelle directe du département de la Communication, ndlr) a adressé une lettre à Nabil Ayouch pour lui signifier que le Centre cinématographique marocain n’a pas délivré d'autorisation de diffusion pour le film dans les instituts et les écoles», a révélé Mustapha El Khalfi aux députés.

Il s’agit en effet d’un «visa culturel» autre que celui de l’exploitation commerciale dans les salles de cinéma que les services de Sarim Fassi Fihri ont déjà refusé d’accorder à la société de production de Nabil Ayouch.

L’Istiqlal de tout cœur avec El Khalfi

Aujourd’hui il est prévu que les membres de la direction du CCM tiennent une réunion avec un seul point à l’ordre du jour, celui d’appeler «au respect les lois, notamment sur des questions se rapportant aux fondements constitutionnels du Maroc», a annoncé le ministre aux députés. El Khalfi n’a pas révélé comment son département, via le CCM, compte imposer aux réalisateurs et autres artistes de se conformer à ces règles.

La discussion sur l’interdiction de «Much loved» a montré une nouvelle fois à quel point l’Istiqlal et le PJD sont proches dans la défense de valeurs conservatrices de la société marocaine. Les deux formations étaient d'ailleurs sur la même longueur d’onde à l’égard du concert de Jennifer Lopez à l'occasion du festival de Mawazine.

Le député Abdellah Bakkali, qui a pris la parole au nom de la Balance, a loué la décision du CCM de censurer le film. Dans un réquisitoire, il a tiré à boulets rouges sur le réalisateur et les réseaux qui le soutiennent. Il a même parlé de «conspiration» contre le pays. Une position chaleureusement saluée par le ministre.

MUCH LOVED
Auteur : nizaroid
Date : le 17 juin 2015 à 19h00
beaucoup de bruit pour rien puisque d'une façon ou d'une autre ceux qui voudront voice ce film le trouveront en telechargement illegal
Personnelllement je ne compremdrai jamais l'entetement et l'hypocrisie des dirigeants marocains
A Bon entendeur salut
projection
Auteur : moadib
Date : le 17 juin 2015 à 17h39
vous penser pas que tout cela est téléguidé ? non

et bien il faut agir avec plus de subtilités et en finesse. mais de la FERMETE.
projection
Auteur : moadib
Date : le 17 juin 2015 à 17h36
ouais et alors vous etes capable de sévir ou non ?


Quel L'Etat de droit?
Auteur : HMIMID69
Date : le 17 juin 2015 à 16h41
Mais quel Etat de droit Monsieur El khalfi? Marocain ou internationale? Musulmane ou Occidentale? vous êtes en train de tomber (vous modérez) dans le piège Islamistes Salafistes Radicaux Barbus incapable le se moderniser en restant bien sur tel quels sont, fières de leur religion l'Islam qui n'a pas laisse un sujet de l'ordre humain sans l'expliquer dans le coran y compris la sexualité, comment voulez-vous luter contre les maladies transmissibles? comment luttez contre les violeurs de leurs propres enfants qui n'ont pas vus le film de Nabil Ayouch ? ne soyez pas ridicule tout le monde vous observe quand t-es-que vous cessez d'interdire le droit d'exprimer ce que l'état de droit ne peut rien faire.
@FATEM95
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 17 juin 2015 à 16h07
Après les fuites sur internet des scènes pornographiques du film, Nabil Ayouche a intérêt à ne pas avoir recours à la justice pour éviter de s'attirer de sérieux problèmes.

la commission ad'hoc n'a pas besoin de visionner un film qui est déjà diffusé sur internet avec en bonus les scènes pornographiques. D'ailleurs, je me demande c'est quoi le but de filmer des scènes pornographiques puisque le réalisateur n'avait pas l'intention de les garder lors de la projection de son film ??????????????????
Dernière modification le 17/06/2015 16:10
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