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Grand Angle

Terrorisme : Un Algérien de « Jund Al Khilafa » condamné à 10 ans de prison au Maroc

Un Algérien, membre d’une antenne de l’organisation de l’ «Etat islamique» dans son pays, écope de dix ans de prison. C’est le premier ressortissant étranger directement lié aux plans de Daesh dans la région que la justice marocaine condamne.

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La Chambre criminelle près la cour d’appel de Salé a condamné un ressortissant algérie à dix ans de prison pour terrorisme. Il est accusé d’appartenance à une organisation terroriste, en l’occurrence "Jund Al Khilafa en terre d'Algérie" qui avait prêté en septembre 2014 allégeance à l’autoproclamé calife Aboubakr Al Baghdadi.

Son arrestation remonte au 25 janvier dernier. A l’époque des éléments de l’ex-BNPJ, baptisée en mars dernier BCIJ, l’avaient interpellé dans la région de Bni Drar. Une fouille dans la forêt «Al Karbouz», située entre Bni Drar et Ahfir, avait permis la saisie d’importantes quantités de matières dangereuses. L’expertise réalisée par les services compétents sur ces substances (83 kg et 5 litres d’un liquide) a montré qu’il s’agit de produits chimiques composés d’acide nitrique, de nitrate d’ammonium, de soufre et de sulfate de potassium entrant dans la fabrication de bombes artisanales, qui allaient être utilisées dans l’exécution de plans terroristes. Trois pistolets automatiques et des appareils de télécommunication avaient été également trouvés dans le même lieu.

Alger n’a pas dépêché de commission rogatoire comme elle avait promis

L’arrestation de ce membre de "Jund Al Khilafa" avait été immédiatement suivie par une sortie médiatique du ministre de la Justice du voisin de l’Est. Le 29 janvier Tayeb Louh affirmait que son gouvernement a décidé de dépêcher une commission rogatoire au Maroc afin «d'identifier le prévenu et de fournir, aux autorités judiciaires algériennes, les informations nécessaires le concernant».

Le responsable soulignait que l’envoi d’un juge d’instruction au royaume s’inscrit dans le cadre de la coopération judiciaire liant les deux pays. Une convention signée le 15 mars 1963 à Alger, modifiée le 15 janvier 1969 à Ifrane, régit en effet ce domaine. Mais l'annonce restée sans suite.

Face aux juge de la Chambre criminelle près la cour d’appel de Salé, l’Algérien de "Jund Al Khilafa" était seul au box des accusés. Aucune nouvelle de son présumé complice qui avait réussi à prendre la poudre d’escampette. Voilà presque cinq mois qu'il est toujours activement recherché par les forces de sûreté marocaines.

Haram
Auteur : sahraoui. ma
Date : le 14 juin 2015 à 07h51
C'est haram de nourrir les terroristes, ils les fusillés.
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