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Grand Angle  

Sur Al Jazeera, Benkirane se targue d’avoir sauvé l’Etat marocain

Le chef du gouvernement a maintes fois assuré que la nomination de son cabinet a conforté la stabilisation du royaume. Dans une interview accordée à Al Jazeera, Bekirane a mis en exergue sa contribution dans la lutte contre les dangers qui menaçaient l’Etat marocain.

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Capture d'écran - Al Jazeera
Temps de lecture: 2'

Hier soir sur la chaîne Al Jazeera, Abdelilah Benkirane a reconnu que ses «prérogatives sont limitées», précisant qu'au Maroc c'est «le roi qui gouverne». «C’est la réalité», a-t-il ajouté. S’adressant aux arabes non-avertis des subtilités du jeu politique au royaume, le PJDiste a pris sur lui le soin de leur expliquer la situation, énonçant les pouvoirs constitutionnellement attribués au monarque : «Il est le chef de l’Etat», «le commandeur des croyants», «le chef des armée», «le président du conseil de la magistrature et du conseil des ministres au sein duquel je ne suis qu’un membre». Benkirane s’est dit, par ailleurs, très satisfait de sa «coopération  avec le roi» dans la gestion des affaires du pays. «C’est une mission qui m’enchante et c’est un honneur pour moi».

«Faire face aux dangers qui menacent l’Etat»

Une fois cette mise au point terminée, le chef du gouvernement a initié la phase de valorisation de son action. «Dès ma prise des fonctions, je me suis rendu compte de dangers qui menacaient l’Etat et particulièrement ses équilibres macroéconomiques». Il a reconnu qu’en 2012, son cabinet a dû s’endetter pour payer les salaires des fonctionnaires.

Dans un long monologue, Benkirane a répété les «bienfaits» de sa politique de la décompensation. «Ce qui nous a permis d’économiser 80 milliards de dirhams en trois ans», explique-t-il.  La deuxième menace qu’il a réussi à «neutraliser» se rapporte à la situation de l’Office nationale de l’eau et l’électricité. Là aussi, il a justifié le recours aux hausses des tarifs de la distribution de l’électricité pour sauver l’ONEE de la faillite.

Les évades fiscaux «ne sont pas des voleurs»

Dans sa plaidoirie, le chef du gouvernement a également pris la défense de la mesure dite de «Contribution libératoire» prise en 2014, rappelant qu’elle a permis le retour de l'étranger de 28 milliards de dirhams. Benkirane a refusé de traiter les évadés fiscaux de «voleurs». Il a estimé que des personnes avaient eu recours à la fuite de capitaux par crainte que la vague du Printemps arabe de 2011 n’atteigne le royaume. Sauf les sorties illégales de devises du Maroc ont commencé bien avant cette date.

Le PJDiste a par ailleurs révélé que son équipe avait reçu des demandes émanant de certaines fortunes sollicitant de rééditer l’expérience de 2014. «Nous sommes entrain de les étudier», a-t-il reconnu.

Quoiqu'on dise et malgrè "quelques" bâtons dans les roues,nous devons le féliciter......
Auteur : Chibani2
Date : le 14 mai 2015 à 15h21





Monsieur le Chef du gouvernement Marocain Abdelilah BENKIRANE a osé faire qu'aucun gouvernement précédent n'a fait.....

Oui il a osé,osé......comme le saltimbanque Patrick Sebastien qui a choque les téléspectateurs et la Secrétaire d'Etat à la famille avec sa chanson "Une petite pipe.......

Il faut osé dans ce royaume de saltimbanques et faire tomber les tabous......
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