Le nouveau rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits de l’Homme est une pilule dure à avaler pour les autorités marocaines. Ces dernières ont rejeté les accusations de l’organisme international, affirmant qu’elles ne «reflètent pas la réalité de la situation des droits humains» au Maroc.
L’organisation s’est basée sur des «allégations provenant de sources unilatérales émettant ainsi des généralisations abusives et des jugements de valeur à partir de cas isolés et non documentés…», indique un communiqué de la délégation interministérielle des droits de l’Homme.
«Les autorités marocaines constatent avec regret que les informations qu’elles avaient soumises à A.I au sujet d’une série d’allégations figurant dans le rapport aient été passées sous silence», ajoute la même note.
Le Maroc rappelle certaines avancées en matière de droits humains, notamment la modification de la loi qui exemptait de poursuites et de sanctions toute personne accusée de viol sur mineure lorsqu’elle épousait leur victime.