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Grand Angle

Espagne : Le PP refuse le réexamen de la demande d'asile du Sahraoui condamné à perpétuité au Maroc

L’affaire Hassana Aâlia s’est invitée mardi au parlement espagnol. Le Parti Populaire (PP) a refusé le réexamen de la demande d’asile politique du jeune Sahraoui condamné à perpétuité au Maroc dans le cadre des événements de Gdim Izik en 2010.

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Après que les autorités espagnoles ont refusé d’accorder l’asile à Hassana Aâlia, quelques voix s’étaient élevées pour protester contre cette décision. Mardi, le Parti Populaire (PP) a confirmé la décision de l’Etat l’espagnol, refusant de réexaminer la demande d’asile du Sahraoui réclamée notamment par la Gauche Plurielle et un groupe de partis d’opposition dans lequel figure l’Amaiur, un parti proche des milieux indépendantistes du Pays basque.

Cette décision, indique El Pais, a été prise par la Commission de l’Intérieur au Congrès qui débattait mardi de la proposition de loi visant à réexaminer le refus de la demande d’asile du militant sahraoui. «La demande (des soutiens du Sahraoui) vise, ni plus ni moins, à changer la décision de la Commission interministérielle pour les refugiés en Espagne», a réagi le porte-parole du PP, Conrado Escobar, qui a ajouté que leur initiative constitue un «scandale juridique».

Hassan Aâlia descend le PP

Le demandeur d’asile a tenu une conférence de presse ce mercredi, au Palais provincial de San Sebastián, pour réagir à la décision du PP. ll a ainsi estimé que le Parti Populaire soutient, ce qu’il appelle «l’occupation marocaine du Sahara» pour ses propres «intérêts». Hassana Aâlia a également indiqué qu’il ne craint pas une expulsion forcée d’Espagne car «il n’y a pas d'ordre d'extradition» et il est en «attente de réponse de l'Audience Nationale» sur son cas.  

Le jeune Sahraoui, aujourd’hui âgé de 27 ans, avait été condamné pour son implication dans les affrontements ayant émaillé l’opération du démantèlement du campement de fortune Gdim Izik (12 km de Laâyoune), le 8 novembre 2010, au cours de laquelle dix membres des forces de l’ordre avaient trouvé la mort.

Trop facile
Auteur : FATEM95
Date : le 18 février 2015 à 21h09
Certains veulent commettre un crime, être condamnés et s'en tirer en allant appeler des amis au secours dans un autre pays. Amis qui rêvent d'un monde fait de mouvements de résistance qui se transforment en mini-états. Ce que leur concitoyens basques refusent déjà.

Heureusement que ce tour de passe-passe qui transforme un criminel en réfugié politique ne marche pas. Il y a encore des gens raisonnables sur cette Terre.

Qu'il retourne au bercail et à la case prison. Sinon, il lui reste Tindouf et quarante ans d'attente dans le désert.
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